mercredi 25 novembre 2009

Je considère y aller.

http://www.speeddatingurbainmontreal.com/

Ce serait une expérience divertissante et...On sait jamais!!

Pire réveil ever.

9h. am.
Dring dring
I.D. Bloqué

- allo?
- hello it's about the ad on the newspaper
- what?
- yeah, for the massage
- What? I dont have an ad on the newspaper!
- oh, I'm embarassed now
- it's okay, it must be a mistake
- you don't give massage?
- NO!! no I don't!!!
- oh..I'm sorry...
- can you tell me where you found my number, I need to fix this!
- no, I guess it's my mistake...
- ok then, bye.
- Ooohh...no... wait, I'm gonna cum

J'ai jamais raccroché aussi vite.

ark. ark-ark.
OUACH.

Je n'ai pas de mots assez fort pour exprimer mon dégoût.
Après avoir raccroché, je me sentais sale, j'avais mal au coeur.
Une belle petite agression gratuite.

mardi 17 novembre 2009

C'est rare que je fais ça mais...

J'ai donné mon numéro écrit sur un papier à un gars qui ne s'y attendait absolument pas. J'ai foncé droit vers lui, je lui ai mis le papier dans la main et j'ai fait une tentative d'articuler: "hhmm te trouve cute..voilà mon numero" et je suis partie assez vite.

J'ai jamais vu un visage aussi étonné.

Résultat?

Il m'a texté une heure plus tard.

Qui risque rien n'a rien.

Mauvaise nouvelle, il habite à St-jérôme.
J'ai rien contre cette ville mais disons que ça risque de me coûter cher de taxi pour un booty call à 3h du matin.

samedi 14 novembre 2009

Ma coloc, mon pimp.

C'était un soir de semaine très ordinaire. Je me préparais à sortir et j'ai eu l'idée soudaine de passer au bar de ma coloc, question de prendre un verre avec elle.

Lorsque je suis arrivée à son bar, j'ai tout de suite remarqué mon barman préféré. On avait toujours eu une petite cruise à chaque fois que je passais prendre un verre, mais cette fois, j'avais doublement envie de lui. Je commençais à me demander si ça resterait pas juste une histoire de niaisage sans débouché.

J'ai donc pris un verre ou deux avant d'aller rejoindre d'autres amis qui m'attendaient ailleurs. En partant, je me suis assurée de lui faire un regard qui voulait dire toi je te veux, tout de suite, de préférence sur ton bar.

J'ai ensuite passé la soirée en n'y pensant plus.

Lorsque je suis rentrée chez moi vers 4h du matin, j'ai bu beaucoup d'eau en me rappelant que j'avais un cours ET un examen le lendemain matin.

Vers 6hr du matin, ma coloc est rentrée dans ma chambre et m'a chuchoté: heum..ton barman préféré est ici, je le ferai pas dormir sur le divan quand même?

Je me suis retournée dans mon lit et j'ai évalué la situation.

Il me restait seulement deux heures de sommeil avant de me lever.
Par contre, j'avais une chance unique d'avoir mon barman dans mon lit.

"Ok, dis lui qu'il peut venir me rejoindre, ça va me faire plaisir!"

Deux minutes plus tard, il était à mes côtés.
Deux autres minutes plus tard, j'étais dans ses bras...

le lendemain, j'ai eu 100% à mon examen.

Conclusion #1: Je n'ai pas à me soucier de me ramener des gars à la maison, ma coloc s'en occupe.

Conclusion #2: Une heure torride passée en bonne compagnie a un effet positif sur mes capacité cérébrales.

Conclusion #3: La vie est belle.

samedi 7 novembre 2009

Le violeur du plateau - Turn fear into power.

C'est arrivé il y a quelques années. Une série de viols sur le territoire du plateau. Des femmes se faisaient brutalement attaquer et violer alors qu'elles marchaient seules, la nuit, sur les rues du plateau.

Apparemment, de nouvelles attaques ont recommencé ces temps-ci.

Même genre d'histoire. Des femmes marchant seules, la nuit, dans de petites rues du plateau.

Si je trace mon profil, ça ressemble pas mal à ça:

Je vis de nuit.
Je travail la nuit, sur le plateau.
Je marche toujours seule la nuit.

Suis-je en dangé?
Selon les médias et mon entourage, oui.

Par contre, ça me fâche énormément.

Le message que je retiens, c'est que c'est "ma responsabilité" de ne pas marcher seule la nuit. C'est tout à fait ridicule. Le viol est un des seuls crimes où on donne la responsabilité aux victimes de "ne pas se faire prendre".

Donc si moi, je décide que je ne cèderai pas à la peur et que je ne changerai pas mes habitudes pour un seul débile qui court les rues du plateau et qu'ensuite je me fais prendre, est-ce qu'on me dira que je l'avais cherché? Est-ce qu'on va insinuer que c'est de ma faute, c'était à moi de me protéger?

Une grande majorité de femmes à Montréal (et plus particulièrement celles du plateau) seront probablement plus vigilantes dans les prochains mois. Elles prendront des taxis, éviteront des déplacements inutiles, elles devront être escortées si elles doivent marcher seule la nuit.

Pour moi, c'est une liberté conditionnelle.

Bien sur, je ferai attention. Par contre, je n'ai pas l'intention de changer ma vie pour un seul fou. Il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Je refuse de vivre dans la peur.

Une internaute a commenté un article sur le "violeur du plateau" cette semaine. J'ai beaucoup aimé sa réponse.

"I think the best thing to do is to not let fear grip you.

changing your life, needing a friend to walk you home, being afraid to walk at night...

all these things only serve to empower people who would do you harm, because they fill you with fear, make you uncertain of an area that you know and tell you that you are not powerful enough to fight back.

walk strong, and proud. "

mardi 3 novembre 2009

Be careful what you ask for - you might get it.

J'avais peur d'un rendez-vous conventionnel, j'avais peur du cliché, des petites tentatives de séduction subtiles, J'avais peur que ce soit plate.

En même temps, je m'ennuyais de Mr.Oh-my-god. Je me disais qu'avec lui, on ne serait jamais allé prendre un verre de façon aussi banale. On aurait trouvé une façon d'aller prendre un verre de façon extraordinaire.

Une expression en anglais dit "be careful what you ask for - you might get it"

En effet, mon rendez-vous a très bien commencé. On s'est rencontré devant le bar ( j'avais choisis celui où ma colocataire travaille). On a commencé à boire, à parler. Tout allait bien. Je commençais à apprécier d'être en compagnie de quelqu'un d'équilibré. Dans ma tête, je l'ai surnommé Mr.Bon-gars. Ma coloc passait parfois avec des shooters, elle nous parlait un peu. On riait, on buvait, on avait du plaisir. C'était un dimanche tranquille. J'étais heureuse et légère. Je me sentais bien.

Par contre, ma vie n'est pas comme ça. Ce serait beaucoup trop facile...
J'aime le trouble, donc j'imagine que j'attire le trouble.

Le trouble a mis les pieds dans le bar au moment même où je me disais que tout allait trop bien.

Mr.Oh-my-god.

Il ne m'a pas vu et est allé s'asseoir au bar. Je l'avais en pleine face. Impossible de l'ignorer.

Quelques minutes plus tard, Mr.Bon-gars avait bien compris que quelque chose me dérangeait. Le bordel a commencé quand Mr.oh-my-god s'est retourné et a croisé mon regard. J'étais fichue.

Il est venu vers nous. Il était complètement fini. Il avait définitivement trop bu. Je ne savais pas trop quoi faire, j'ai un peu figé. J'ai essayé d'être gentille avec lui pour calmer la tension. Rien à faire, il était tout simplement déplacé. Tellement qu'on a décidé de partir.

La honte.

On est allé finir la soirée dans un autre bar. Notre rendez-vous s'est finalement très bien terminé. Par contre, je suis rentrée chez moi avec un drôle de sentiment.

Ça m'apprendra à me plaindre des rendez-vous ordinaires...