mardi 26 janvier 2010

Mon staff party

Après les fêtes, alors que la poussière est retombée pour tout le monde, c’est le moment pour les travailleurs de bars de se défouler et de fêter tous ensemble.

Le party combinait les équipes des 3 bars qui appartiennent au même groupe de propriétaires. Ça faisait une centaine de monde, tous très motivés. Je connaissais à peu près la moitié de tout ces gens. J’étais donc persuadée que ce serait une bonne soirée…

Comme de fait, dès mon arrivée, j’ai compris que ce ne serait pas un soir comme les autres…
C’était organisé au club où je travaille. Ils avaient engagé du staff extérieur pour nous servir. On avait des sacs cadeaux, un magnifique buffet et…il y avait des bouteilles partout. Vin, bière, drink, tout y était pour nous plaire. Pour les besoins plus spécifiques, des serveurs étaient sur place pour y répondre. Ça commençait bien.

Quelques heures plus tard, je marchais croche, j’étais un peu plus éméchée et je parlais à des gens auxquels j’ai rarement le courage de m’adresser.

J’ai enfin pu avouer a un bussboy à quel point je trouvais qu’il avait une belle voix grave, j’ai flirté avec des barman des autres bars que je connaissais un peu moins, j’ai fait une tournée de shooter avec un des propriétaires, bref, j’en profitais.

S’il y a une chose que je me suis retenue de faire, c’est flirter avec mon boss.

Depuis le nouvel an, j’ai la phobie qu’il pense que je m’intéresse à lui outre mesure.

Je dois avouer que depuis le jour de l’an, mon intérêt pour lui a effectivement augmenté et la dernière chose que je voudrais, c’est qu’il s’en rende compte. Je m’étais donc bien préparé avant le party. Je m’étais promis de ne pas trop m’approcher, de ne surtout pas lui faire de signes qui pourraient indiquer une intention de terminer la soirée avec lui. Mon honneur était en jeu. J’ai donc joué les indépendantes avec lui, sans toutefois l’ignorer. On a échangé quelques blagues, on a parlé, mais à tout moment, je quittais la conversation lorsque je considérais que c’était suffisant. Sur ce point je suis fière de ma retenue. Pas de réveils embarrassants en pensant à lui.

Par contre, au courant de la soirée, j’ai remarqué la présence d’un autre membre du staff. C’est un promoteur qui travaille depuis longtemps au club. Depuis que je travaille là, je l'avais plus où moins remarqué. Par contre, lundi soir, après tous les verres que je venais de boire, je le trouvais beaucoup plus qu’intéressant. J’en ai donc profité pour attaquer.

À suivre…

samedi 16 janvier 2010

Rétrospective amusante

Voilà ce à quoi ressemble une année sur ma page facebook.

mercredi 13 janvier 2010

Varia

-Les relations de travail avec Mr.Boss ont été un peu difficiles au départ. Je ne savais pas trop où me situer, j'évitais les contacts visuels directs, je le saluais rapidement et je détournais mon attention. Par contre, ça n'a pris que quelques soirs pour revenir au point de départ: complicité, chamaillerie, blagues et petites prises de becs complices. J'ai tout de même envie de le revoir, mais je le cache du mieux que je peux. J'espère que ça va passer.

-Mr.Oh-my-god vient de plus en plus chez moi. J'ai deux théories différentes sur le sujet: soit il est tombé en amour avec mon chien et il ne peut plus s'en passer, soit il trouve mon lit très confortable. Peu importe la raison, on a beaucoup de plaisir et on apprend à se connaitre sous un nouvel angle. On peut passer des heures et des heures sans même se toucher, juste à rire et à se raconter des histoires.

-Mr.Star est en stand-by. La dernière fois que je l'ai vu, c'était un peu bizarre, limite awkward. Notre complicité était à zéro, ce qui a provoqué un gros turn-off de mon côté. Il est vraiment étrange et mystérieux. Je n'arrive toujours pas à comprendre si c'est uniquement de la gène ou il est tout simplement de mauvaise compagnie. Par contre, son calme imperturbable lui donne tout de même un certain charme...
Ça reste à voir!

samedi 2 janvier 2010

Le réveillon

Cette année, pour la première fois, je travaillais.
Je me demandais si mon boss serait assez cool pour nous offrir du champagne à minuit.
Je me demanderais si j'aurais un baiser de minuit.
Je me demandais avec qui je me rendrais au gros party qui m'attendait à la fin de mon shift.
Bien entendu, je me demandais aussi si je finirais la nuit seule dans mon lit

Mon boss a répondu à toutes mes attentes.

Je l'avais toujours trouvé de mon goût, mais je m'étais toujours posé des barrières:
-C'est mon boss, c'est mon boss, je peux pas, c'est mon boss.
-Les relations au travail, c'est pas une bonne idée.
-Il a tellement de filles qui lui courent après, je ne vois pas pourquoi il s'intéresserait à moi.

Je suis donc rentrée au travail en me disant que je pourrais toujours embrasser mon doorman préféré sur le coup de minuit. Il serait probablement volontiers et puisqu'il est mignon, ce serait sûrement très agréable!

Avant même que je me rende à lui pour lui proposer mon plan, j'ai croisé mon boss. Il m'a expliqué les détails du déroulement de la soirée. Comble de joie, il m'a dit qu'il viendrait nous porter une bouteille de champagne à minuit. C'était un bon début.

Quelques minutes avant le fameux décompte, il est venu me voir pour me demander si j'avais l'intention d'embrasser quelqu'un à minuit. Lorsque je lui ai indiqué la personne, il s'est adressé à lui et s'est exclamé: "Ok, toi et moi on a 5 minutes gagner le baiser de minuit de Cat!"

Deux minutes plus tard, on s'était tous perdu dans le club et le moment du décompte est arrivé. J'ai donc manqué mon coup.

Un peu plus tard, mon boss est arrivé avec le champagne. On s'est fait un toast avec les autres employés et mon boss m'a murmuré à l'oreille: Toi, je t'embrasse dès qu'on est dans un taxi pour se rendre au afterparty.

Juste cette phrase m'a rempli de frissons.

Plus tard, comme prévu, on s'est retrouvé dans un taxi ensemble.
Il s'est retourné vers moi et m'a finalement donné mon baiser de minuit...pendant 15 minutes.

Arrivé au party, on est resté un gros 10 minutes et on a décidé qu'on avait mieux à faire que d'être là. On est donc repartit, direction chez lui.

Le lendemain, en rentrant chez moi, je me suis félicité de mon légendaire bon jugement. J'avais non seulement fini dans le lit de quelqu'un du travail, mais pire, dans le lit de mon boss. Bravo.

Si ça fait du trouble dans le futur, disons que j'aurai couru après!