mercredi 30 avril 2008

La suite

Suis moi et je te fuis, fuis moi et je te suis.... (Partie 2)

C'est donc deux semaine après son retour que tout a explosé.

Ma joie d'avoir M.regard tout près de moi s'était transformée en angoisse.

Devrais-je l'appeler? Devrais-je attendre? Devrais-je l'inviter à ce super party? devrais-je...?

Je dois avouer avoir été un peu maladroite puisque tellement mélangée par la situation. Le tout a atteint son apogé un jeudi soir

Josh Wink (venu des État-Unis) mixait au Parking et tout le monde s'amusait comme des fous. J'étais arrivée avec quelques amis et M.regard était là lui aussi. J'étais un peu mal à l'aise puisque je n'étais pas arrivé avec lui (je l'avais croisé là) et il semblait s'acharner sur une certaine fille...

J'ai décidé de ne rien faire du tout et de continuer à faire la fête puisqu'il n'y avait franchement rien d'autre de mieux à faire (Ok, j'aurais pu partir mais mon état de stress m'empêchait toute action rationnelle)...

Mon coeur a fait un premier bond quand je les ai vus se rapprocher dangereusement...
Le deuxième bond (accompagné d'une sensation de panique), a retentit quand je les ai vus s'embrasser.
Le troisième (vrai belle finale en beauté) m'a achevé quand je les ai vus partir ensemble chez lui, me laissant derrière. Finie. usée.

Il avait complètement le droit. Nous n'avions aucune forme de fidélité à respecter.

J'ai eu droit à une désillusion qui devait arriver. Malgré toutes les spéculations que j'avais pu faire autour de lui, nous n'étions pas un couple.

Je n'ai donc rien fait, rien dit. "Ce qui devait arriver arriva". J'avais été bien volontairement aveugle au fait qu'un jour, ça allait bel et bien arriver...complètement cliché, encore une fois.

J'ai quand même eu une petite envie de vomir à l'idée de la fille dans sa chambre et dans son lit.

J'ai aussi décidé que cette fois, j'essaierais de ne plus le rappeler. Que je ne pouvais pas être gagnante dans cette histoire. Que j'avais assez donné, que je méritais mieux (et tous les beaux speech de mes copines...).

J'ai donc passé une semaine sans donner de nouvelles (petit rappel ici qu'on se parlait presque tout les jours).

la semaine suivante, je l'ai croisé dans mon bar préféré. Dans mon environnement. Ce soir là, j'étais en feu, j'étais belle, j'étais confiante...Mais moi, comme une parfaite idiote, j'ai flanché.

Non, je ne lui ai pas sauté au cou...mais je suis retombé dans le jeux (le but était de ne plus jouer du tout...)

-J'ai aimé sa réaction quand il m'a vu.
-J'ai aimé le fait qu'il remarque que j'avais manqué à l'appel dans la dernière semaine et le fait qu'il s'inquiète.
-J'ai aimé le fait que "la fille" du jeudi soir soit avec lui et reparte fâchée parce qu'il ne lui accordait plus une minute d'attention.
-J'ai aimé à quel point il s'en foutait éperdument et ne lui a même pas dit au revoir.
-J'ai aimé comment moi, je n'ai aucunement réagis devant lui à toute cette histoire et qu'il remarque par lui-même que je m'étais retirée dans les dernières semaine, sans dire un mot.
-J'ai adoré comment il a tout fait pour me reconquérir.

Je suis retombée dans le putain de panneau.

CLICHÉ.

Je n'ai pas été aussi forte que dans les films.
J'ai par contre profité de sa pleine attention et de son envie de communiquer (pour un fois) pour lui faire comprendre que je n'étais pas du tout à l'aise avec le fait de le savoir avec une autre.

Lui, il m'a dit que j'étais "sa personne". Qu'il n'y avait pas d'autre comme moi dans sa vie, mais que ça ne l'empêchait pas de voir d'autres filles, qu'il n'était pas intéressé à toute forme de couple et que ce n'était pas nouveaux. Il a par contre admis avoir été très difficile avec moi et que dans un sens, c'était normal que je ne sache plus où me situer.

Il m'a dit pleins de choses que je voulais entendre. Des choses que s'il m'avait dit au départ, tout aurait été plus clair.

On a eu raison les deux.

J'aurais cent fois préféré tout simplement retirer mon épingle du jeux mais les choses ne sont pas aussi faciles. J'essaie encore mais la résistance est affaiblie.

Je me déteste parce que je sais que la conversation que je voulais avec lui a été une façon pour lui de me "ravoir". Il a sentit que j'essayais de prendre une distance et il m'a dit exactement ce que je voulais entendre...et ça a réussis. aahhh cliché!

mardi 22 avril 2008

Voulez-vous une histoire clichée?!

Suis moi et je te fuis, fuis moi et je te suis.... (Partie 1)

C'est tellement classique. Ça fait presque peur parfois...

M.Regard a fait son retour...

Bien sur, je commençais à penser à autre chose, le printemps commençait à réveiller mes instincts... tout allait bien. le poids qu'il m'avait laissé sur le coeur commençait sérieusement à disparaître et vraiment, oui, vraiment, tout allait bien...

J'ai donc organisé un énorme party pour ma fête fin mars, sachant très bien qu'il serait toujours à Toronto et que ce serait très bien comme ça. J'ai loué un loft, des tables tournantes... J'avais 6 DJ pour assurer le son et vraiment, j'avais hâte.

J'ai pensé l'inviter personnellement, l'appeler, lui demander (encore une fois) de venir à Montréal pour le week-end et de mixer...mais en réfléchissant bien, je me suis dit qu'il accepterait sûrement avec enthousiasme et qu'à la dernière minute, il aurait un empêchement et ne viendrait pas. Je me voyais très bien à ma fête, un verre à la main, l'air déprimé parce qu'encore une fois, il n'est pas venu.

J'ai donc envoyé l'invitation pour ma fête en quantité massive (merci facebook) et je l'ai inclus dans les envois. Je me suis dit qu'il serait au courant mais c'est tout.

deux jours avant ma fête, il m'appelle...

"j'ai un train demain pour Montréal"

Le lendemain, je reçois un téléphone de son numéro maison...dans le 514.

Il a donc été là. il est arrivé tôt, il a passé toute la soirée avec moi et a rencontré tous mes amis pour la première fois.
Il a été tout ce que j'ai toujours voulu qu'il soit.
Moi, de mon côté, je n'arrivais pas à le croire.

Les gens le sentent, je crois, quand on commence à se détacher.
Le problème, bien sûr, c'est que je suis un peu retombée dans le panneau. C'est pas le soir de ma fête que j'allais lui dire que "pour mon bien" je ferais mieux de ne plus trop le voir...

Non, le soir de ma fête, je voulais être dans ses bras et dormir collée contre lui sans penser au reste.

Le problème, c'est que dans les jours suivants, j'ai toujours voulu être dans ses bras et dormir collée contre lui...

Le problème, c'est que M.regard a vite sentie que si on continuait comme ça, on rentrait dans un engrenage dangereux pour ses idéaux d'éternel célibataire.

Il a donc reculé un peu, me laissant sur ma soif et mon bonheur de l'avoir tout près de moi, ici à Montréal.

À SUIVRE...

samedi 12 avril 2008

Où suis-je?

Passez au vote!

A. Mr.Regard a fait un retour à Montréal, prenant ainsi toute mon énergie pour essayer de dealer avec la situation.

B. Fin de session oblige, les travaux prennent toute la place.

C. Aucune rencontre pertinente qui mérite d'être racontée

D. les relations interpersonnelles me donnent un peu mal au coeur...