jeudi 25 février 2010

Des bulles et des arômes

À l'occasion de la st-valentin, une copine a décidé de faire un petit party et d'y inviter tous ses amis célibataires, en invitant ceux-ci à faire de même. Chacun devait apporter une bouteille et du chocolat. La formule idéale.

Tellement idéale que j'ai rencontré quelqu'un! On a passé la soirée à se cruiser, parfois indirectement, parfois sans aucune subtilité. C'était génial. Je l'ai surnommé Mr.St-valentin.
Il était drôle et avait un charisme fou. La combinaison parfaite pour me conquérir rapidement.

La soirée s'est terminée avec lui, chez moi et je n'ai pas regretté mon choix.

Au courant de la semaine, je l'ai invité à répéter l'expérience le dimanche suivant et il a accepté.

Le dimanche venu, tout était prêt. J'avais nettoyé mon appartement au grand complet, j'avais lavé mes draps, fait mon lit, passé le balais. J'avais fait attention de bien vider la litière de mon chat, afin qu'aucune odeur désagréable ne perturbe ma soirée. Tout était parfait. J'avais juste eu le temps de passer sous la douche et il est arrivé. Il avait apporté une bouteille de rouge. Moi, j'avais au frigo une bouteille de vodka et un bon mousseux. La soirée s'annonçait bien.

On est passé au salon et on s'est assis collé en entamant la bouteille de rouge. Il était beau. Il avait son bras sur mes jambes. J'étais bien. On a parlé de tout et de rien. Il m'a montré des photos de ses voyages en chine, m'a raconté son expérience dans un camp d'entraînement de kung fu dans les montagne. Quand on a terminé la bouteille de vin, on a entamé celle de vodka. On commençait à être réchauffé. J'étais bien comme ça, sur mon divan, dans ses bras. À un moment donnée, j'ai mentionné la bouteille de mousseux. Je suis allée la chercher à la cuisine et je suis revenue avec une seule flûte. Pour répondre à son regard intrigué, j'ai déclaré qu'il n'y avait que moi qui avait le droit de boire dans un verre et que s'il en voulait, il faudrait qu'il se trouve une façon d'en boire.

Ma chemise s'est vite fait déboutonner.

Je n'avais jamais eu du mousseux, ni même de champagne sur moi.
C'était vraiment mieux que je l'imaginais: le pétillant et le froid, un mix de rêve!

C'est pendant qu'il buvait tranquillement le mousseux sur moi et que je me disais que ça ne pourrait pas être plus parfait que mon chat a décidé de subtilement se glisser dans sa litière et faire ses besoins. Mr.st-valentin ne l'avait pas vu, mais en quelques secondes, la pire odeur qui puisse exister s'est fait sentir. C'était épouvantable.

J'ai eu une petite panique intérieure à l'idée qu'il pense que cette odeur venait de...moi!!

J'ai donc dû l'interrompre en plein action pour lui annoncer que mon chat avec fait ses besoins et qu'on devrait peut-être passer à ma chambre!

Pour casser le moment, mon chat avait vraiment réussis!

Heureusement, la soirée s'est très bien terminé!

*Avis aux intéressés, le mousseux c'est d'autant plus génial puisque c'est un peu collant et qu'ensuite, une petite douche à deux s'impose...

mercredi 17 février 2010

Une autre réalisation signée "communication - UQAM"

Le lipdub avait fait fureur, mais encore une fois, les étudiants de mon département ont su se démarquer par l'excellence de leur travail et leur créativité.

Je vous présente donc le résultat de 4 jours de tournage au cours duquel j'ai participé en tant que figurante. On peut m'apercevoir de façon TRÈS brève en quelque part... à vous de trouver!!!

Fait intéressant, le vidéo est en stopmotion, ce qui veut dire que c'est un montage de photos qui ont été prises successivement pour donner l'effet d'un vidéo.

vendredi 12 février 2010

(Suite du party de staff) Mr.promoteur : Le début et la fin.

C’est le genre de gars que qu’on ne remarque pas tout de suite. Le genre que j’adore.

Le genre qu’on côtoie quelque temps sans vraiment le remarquer et que tout d’un coup, du jour au lendemain, on réalise qu’il est vraiment de notre goût. Le désir s’incruste tranquillement, l’intérêt augmente…

L’avantage dans ce temps là, c’est que nos premiers rapports se sont faits de façon très naturelle. Le désir n’étant pas encore là au début, les premières conversations sont très « casual », il n’y a aucune forme de stresse qui nous rend maladroite. C’est bien sûr au moment où on découvre notre attirance que tout s’embrouille.

Le problème dans le cas de Mr.promoteur, c’est que j’ai eu le déclic seulement quelques jours avant le party de staff. Je n’ai donc pas eu le temps d’établir une stratégie de séduction et BAM, on se retrouvait dans un contexte de party, alcool à volonté et perte d’inhibitions. Le pire qui pouvait arriver.

Je ne me rappelle pas vraiment de comment j’ai fait, mais j’ai les flashback suivants :

-Moi et lui qui parlent sur le dancefloor vide.

-Échange de numéro.

-Lui qui m'annonce qu’il s’en va.

-Moi qui le texte 5 minutes plus tard

-Lui qui m’offre de m’attendre dans sa voiture et de me ramener chez moi

-Moi qui dis brièvement au revoir à mon boss (hourra! J’ai résisté à lui faire des avances!)

-Moi qui marche vers la voiture de mon promoteur

Mes souvenirs se clarifient lorsqu’on est arrivé devant chez moi. C’était le moment un peu awkward où un des deux doit faire un move, sinon rien ne se passe. Heureusement, il m’a tendu une belle perche en me disant : « veux tu que je t’aide à monter tes sacs jusqu’à ton appart? »

Il a donc opté pour la galanterie avec bénéfice.

Ça, c’est ce que je croyais jusqu’à ce qu’on arrive chez moi. Une fois la porte fermée, il a eu un moment d’hésitation…Il me dévorait des yeux, mais il semblait y avoir un problème. Mon état m’empêchait de vraiment analyser le problème alors je faisais des tentatives de rapprochements. Il semblait hésitant. Je commençais à ne plus rien comprendre. Finalement il me sort un « tu as trop bu, on peut pas faire ça »

Je crois que c’est la phrase la plus dé-soûlante que j’avais jamais entendu. Je ne comprenais pas comment il avait fait pour tirer cette conclusion une fois rendu chez moi. Il y avait l’air d’y avoir un problème, quelque chose qui devait le faire partir.

Le pire dans l’histoire, c’est que après avoir dit ça, on s’est quand même rendu à ma chambre…

Le pire du pire, c’est que le lendemain, en voulant casser la glace, je lui ai texte un petit « ouf!! Hier soir j’étais assez finie!! » et il n’a tout simplement rien répondu.

Le pire du pire du pire, c’est le vendredi suivant, lorsqu’on s’est croisé au travail. Si il y avait eu un détecteur d’embarras dans la salle, j’aurais fait exploser la machine.

On ne s’est pas encore reparlé. Je suis tout sauf satisfaite.

Point positif : cette semaine, on a eu une autre sortie de staff…et Mr.boss ne m’a pas laissé repartir seule cette fois...