mardi 29 septembre 2009

Blague du jour

Quelle est la différence entre une fille et une remorque?

...

Les deux c'est pareil : quand elle est bien pinée, elle s'accroche.

jeudi 24 septembre 2009

Post existentiel

Je suis tombée dans le panneau. Pas mal solide en plus. Il y a quelques jours, je rencontrais Mr.Sarcastique. Deux jours plus tard, il m’invitait à souper chez lui. Il avait cuisiné tout l’après midi, c’était impressionnant. On a passé une soirée et une nuit magique.

Ensuite, plus de nouvelles. Ne répond plus mes appels. Ça frise le ridicule. La grosse histoire cliché.

J’aimerais presque l’appeler juste pour l’informer que si il ne cherchait qu’à m’attirer dans son lit, la prochaine fois, il pourrait oublier la méga bouffe et tout le tralala…juste le vin aurait amplement fait la job.

Ce qui me fâche un peu, c’est que je suis tombée en amour avec une idée. Je me suis imaginée avoir un répit. J’ai pensé que la vie me faisait un cadeau. Qu’elle m’envoyait quelqu’un avec qui je pourrais tout simplement me calmer, quelqu’un avec qui je pourrais concentrer mes énergies sur des projets, sur des choses gratifiantes et valorisantes. J’ai pensé que peut-être c’était mon tour à moi.

J’ai toujours pensé que chaque déceptions et chaque moments où j’ai été humiliée ou mal traitée me menaient dans les bras d’une personne extraordinaire. J’ai donc toujours été patiente. J’ai une confiance énorme en la vie. Lorsque j’ai rencontré Mr.Sarcastique, j’ai eu un coup de foudre pour une idée. J’ai eu un coup de foudre pour une vie que j’aimerais vivre. Plus calme et plus enrichissante.

Ça n’a pas marché. Ce qui me manque le plus maintenant, ce n’est pas lui mais bien cette belle idée. Si je ne lui convient pas, c’est franchement tant pis. His loss. Par contre, il m’a fait pensé à tout ça. J’ai aimé tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai pensé dans ma tête. J’ai bien aimé m’imaginer dire à ma famille : oui, j’ai quelqu’un dans ma vie.

J’ai aussi aimé l’idée d’avoir quelqu’un pour qui me forcer, quelqu’un qui m’aiderait à pousser mes limites plus loin, qui m’encouragerait à franchir les barrières qui se dressent devant moi.

Je suis très bien avec moi-même depuis 3 ans mais je réalise que je manque de volonté. Il me manque un petit coup, un petit plus. Je me laisse paresseusement bercer par les plaisirs qui s’offrent devant moi. Je tombe facilement dans l'évasion, la fête, l’alcool et la drogue. J'ai un gros besoin de me sentir vivre. Très très fort.

J’ai de très bonnes amies autour de moi. Toutes aussi autodestructrices mais toutes aussi intelligentes. C’est grâce à elles que je suis heureuse. Elles sont stimulantes, vivantes, mais surtout, elles me comprennent. Elles sont comme moi. Elles me supportent et m’accompagnent dans les nuits les plus folles. Elles sont mes partenaires avec qui je consomme jusqu’à m’endormir sur le plancher de ma cuisine mais ce sont les même qui me tirent de ma torpeur le lendemain et qui m’empêchent d’aller m’enfoncer trop loin. On s’encourage à retourner à nos vies et à nos responsabilités. Parfois avec un mal de tête, mais toujours avec le sourire. Ce sont elles qui font que je suis aussi solide.

La semaine dernière j’ai cru avoir rencontré quelqu’un qui s’ajouterait à cette vie et qui pourrait faire un peu d’ordre là où il a du chaos. Quelqu’un qui me verrait exactement de la façon dont il faut me voir. J’ai cru que j’allais enfin avoir l’occasion de respirer, souffler, guérir, oublier, m’abandonner, baisser mes gardes, ralentir le rythme, reprendre une peu de santé. J’ai cru pouvoir prendre une pause. Arrêter le marathon de fou qui m’essouffle depuis trois ans.

Lui, il ne va pas me manquer. Il peut aller se rhabiller avec ses mets italiens, son dossier est déjà classé dans ma tête. S’il n’a pas su voir ce qu’il y avait à voir en moi, dommage.

Mais cette belle idée va me manquer.

samedi 19 septembre 2009

Le retour et le coup de foudre

Jeudi soir dernier, je suis sortie avec quelques amis.
Nous n'avions qu'un seul but: ce soir on se démolis.

J'étais donc dans un état avancé d'intoxication sur le dancefloor quand tout à coup, j'aperçois une vieille fréquentation: Mr.California. Ça faisait au moins deux ans que je ne l'avais pas vu et j'étais très surprise de le croiser (je le croyait marié en Californie ou en ski dans les Alpes ou encore dans un ranch à Calgary mais surtout pas ici, à Montréal). J'avais tenté désespérément de le retrouver avec tous les outils de communication à ma disposition mais je n'avais jamais réussis à le retracer.

C'est donc avec toute la motivation du monde que je me suis dirigée vers lui. Toujours aussi beau. Toujours aussi sexy. Toujours aussi...grr...

Heureusement, il était content de me voir, lui aussi. Il m'a annoncé qu'il avait une copine sérieuse, mais malheureusement pour cette copine sérieuse, l'alcool dans mon sang m'empêchait de ressentir toute culpabilité et ça avait l'air d'être la même chose pour Mr.california.

Ça n'a donc pas pris grand chose pour que nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre.

Quand le bar a fermé, on est tous sortis et il m'a invité à aller continuer un peu la fête chez son ami. Dans le temps de le dire, je me suis retrouvée à faire des cochonneries à l'arrière d'une voiture alors que son ami conduisait.
J'ai le souvenir d'avoir pensé "on a donc ben pas de classe" et ensuite, plus de souvenirs.

Réveil brutal le lendemain. On était chez l'ami qui nous avait gentiment conduit alors qu'on se tripotait à l'arrière de la voiture. J'avais mal à la tête et j'essayais de penser à la meilleure façon de récupérer mes choses et filer en douce quand tout à coup, le destin en a décidé autrement.

Mr.California s'est réveillé. Je me sentait un peu mal, je ne savais plus trop comment s'était terminée la soirée. Lui, avait l'air de se sentir un peu coupable puisqu'il venait visiblement de tromper sa copine. On a commencé à jaser un peu et on a décidé d'aller réveiller son ami dans sa chambre. On s'est donc glissé dans son immense lit. Moi au milieu. Il était de bonne humeur pour quelqu'un qui a dû nous entendre toute la nuit (dans sa voiture ET dans sa maison) et je le trouvais particulièrement sympathique. On a fait quelques blagues. On s'est mis à parler de tout et de rien. Je me sentait mieux. On riait, on chialait, on écoutait de la musique. On a passé trois heures au lit comme ça, à raconter n'importe quoi. Au cours de ces heures là, j'ai réalisé que l'ami de Mr.California avait exactement le genre d'humour sarcastique que j'adore. Il me faisait rire sans arrêt. En fait, l'ami de Mr.california était exactement mon genre.

vers 14h, on s'est décidé à aller déjeuner au resto.

Pour se rendre, Mr.california a décidé de prendre sa voiture et m'a suggéré d'embarquer avec son ami. Je crois qu'il avait compris qu'une belle complicité s'était installée entre moi et son copain. Je crois aussi qu'il devait appeler sa copine...

Chose certaine, Mr.California n'existait plus dans ma tête. Je n'avais d'yeux que pour son ami. Il était trop drôle, j'étais complètement sous le charme. Un genre de coup de foudre. J'ai décidé de le surnommer Mr.sarcastique.

Dans la voiture, on a eu l'occasion de confirmer notre complicité. C'était comme si on avait été amis depuis toujours. Il a pris mon numéro. Ensuite, j'ai pris son cellulaire de ses mains, j'ai relevé mon chandail et j'ai pris une photo d'un de mes seins. Je l'ai configuré comme image d'acceuil. Il était content.

Je trouvais que c'était le plus beau des lendemains de veille.

lundi 14 septembre 2009

Un de retrouvé!

Mr.Intense est revenu dans le portrait. Faut croire que son histoire de fille qu'il m'avait raconté l'autre soir n'a pas duré. Pour être honnête, je me fou complètement des détails. Ce qui importe, c'est qu'il soit revenu. Après mes adieux avec Mr.oh-my-god, j'imagine que c'était un petit cadeau de la vie.

J'ai donc reçus un des booty calls que je préfère: le matinal.

6h15 am
dring dring.
C'est un numero I.D. Bloquée.
Fatiguée mais curieuse, je réponds:

- Rhhrmarhhm..allo?
- Hey cat!
- Oui..
- C'est moi ça va?
- OH!!! oh ... oui? oui..toi?
- Ben ouais, qu'est-ce que tu fais?
- Je dormais
- Moi je chillais. viens tu chez moi?
- oui.
- ok à tantôt.

J'adore Mr.intense. si simple. tellement intense. Il n'a pas d'heure. C'est à peine si il sait que les gens normaux dorment le matin. Peut-être même qu'il ne le sait pas.
Il m'appelle à 6 heure AM et me demande tout bonnement ce que je fais et me propose tout aussi simplement de venir le rejoindre pour quelques heures de plaisir...

Pourquoi la vie devrait-elle être plus compliquée?

samedi 12 septembre 2009

Le resultat

La semaine d'initiation s'est conclu avec la création d'un Lipdub. C'est un video qui se tourne avec UN seul plan séquence et qui s'avère être un énorme défi de coordination et d'organisation. En tant qu'étudiants en communication, nous avons réussis à en concevoir un et le résultat est assez bon pour se mériter une petite place sur mon blog!

Défi: Deviner je suis où dans tout ça!

jeudi 10 septembre 2009

Les Initiations

Cet automne je commence un autre bac à l'université (je suis dans le genre éternelle étudiante).

Communication-Relations Publiques.
Eh oui! Un bac de filles.
100 filles pour 2 gars, c'est pas bon pour moi.

Par contre, j'ai pu réaliser que le manque de testostérone dans les groupes ne diminue en aucun cas le caractère grivois des initiations.

J'ai donc passé la semaine à chanter et crier ce genre de choses:

UN MA-XIMUM DE FUN!
UN MI-NIMUM DE CLASSE!

***
on aime le U
surtout le Q
À Montréaaaaa!!
UQAM UQAM!

***
La meilleure façon de baiser, c'est sûrement la nôôôtre!
C'est de s'mettre derrière quelqu'un,
pis de l'faire saigner!

***

L'alcool aidant, on a quand même eu beaucoup de plaisir.
Je crois avoir frenché à peu près 15 personnes (ça rapportait des points à mon équipe).
J'ai eu de la bière dans le nez à force de boire trop vite et dans toutes sortes de positions, j'ai croqué une pomme pleine de tabasco, ils nous ont même fait mangé des céréales fruitloops avec de la bière. Un régal.

Pleins de choses auxquelles je n'aurais jamais (au grand jamais) participé d'ordinaire, mais cette fois, j'avais envie de faire les choses à fond. J'avais envie de m'intégrer à la masse étudiante, vivre l'expérience jusqu'au bout. J'ai toujours été à l'université en ne parlant à personne, en trouvant que tout le monde était fatiguant avec leur grandes motivations. Je roulais les yeux en voyant des groupes un peu trop enthousiastes.

Cette année j'ai pris la résolution de vivre l'expérience universitaire à fond et au final, j'ai eu beaucoup de plaisir à faire le rally des bars avec les nouvelles collègues de classes.

Détail croustillant: je me suis méritée une médaille pour la danse la plus lascive sur un gars de construction. oui oui.

J'ai vraiment le respect de tout le monde maintenant...............

mardi 8 septembre 2009

Le talk

Moi et Mr.Oh-my-god, on s'est retrouvés sans même le vouloir.

C'était samedi, en début de soirée, au piknic électronik.

Par un drôle de hasard, on s'est croisé alors que James Holden prenait le contrôle des platines.

James Holden a été un des DJ qui a bercé toutes notre histoire avec sa musique.
On écoutait tout le temps le même CD qui était un vieux set de Holden (Balance 005) qui commençait avec une pièce qu'on aimait particulièrement (The difference it makes - MFA).

Quand je l'ai vu au piknic, je suis immédiatement allée à sa rencontre. Il était seul, ça me rassurait un peu. On est allé dans un endroit un peu plus repoussé où on pouvait se parler en paix. On a parlé de nos vies, de l'automne qui arrivait, du gros week-end qu'on avait devant nous. Il m'a demandé comment allait mes amours. Je lui ai raconté les grandes lignes, sans trop de détails. Quand j'ai finalement réussie à aborder le sujet de sa fréquentation, il a confirmé ce que je pensais:

-Je crois que ça pourrait être sérieux. Je sais pas mais peut-être...
-Est-ce que tu pense qu'on va se revoir?
-...
-Ouch...
-On avait toujours été clair là-dessus
-Oui je sais et je savais que ça allait arriver un jour. Ça me fait de la peine de savoir que je ne te verrai plus. Je t'adore tellement! Tu es tellement différent.
-Merci Cath, toi aussi tu n'es pas comme les autres. On a vraiment eu des bons moments.
-...
-...
-...
-t'as le coeur serré là enh?
-mh-hnm
-viens dans mes bras.

Alors que je m'engouffrais dans le creux des bras de Mr.oh-my-god et qu'il me flattait les cheveux, notre pièce préférée a jouée. On s'est regardé et on a souri. J'ai vu ça comme un signe. Comme une boucle qui se referme.

C'était la plus belle façon de terminer avec lui. Sur des paroles senties, dans ses bras, avec notre musique. Alors que j'avais pleuré toute la semaine en l'imaginant avec une autre, j'étais étrangement légère, j'avais l'impression de flotter. Un immense soulagement m'a envahie.

Je l'ai laissé partir et je me suis retournée vers le piknic. Vers les gens qui dansaient, vers le DJ, vers mes amies qui me faisaient des grands signes et vers le couché de soleil sur Montréal.

J'ai donc avalé la petite pilule rouge qui était dans le creux de ma main et je me suis élancée dans la foule. Viva Piknic!

mercredi 2 septembre 2009

L'autre côté de la médaille

Il y a un mois, je racontais comment je passais d'un homme à l'autre, dans le temps d'une nuit...

Samedi soir dernier, la vie a voulu remettre les pendules à l'heure...

C'était un de ces soir où je me sens particulièrement confiante, le genre de soir où j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver. J'avais un beau petit outfit, des talons bien hauts, de l'argent en poche, une destination, des amis motivés...Tout était en place pour une soirée parfaite.

Après un pre-drink à la maison et un petit arrêt au bar de ma colloc (pour l'encourager dans sa soirée de travail et prendre 2-3 shots au passage), je me retrouve au Karma où un bon DJ devait jouer ce soir là. J'étais prête à prendre d'assaut la piste de danse, lever les mains au ciel et me déhancher toute la nuit. Malheureusement, ce n'est pas vraiment ce qui est arrivé...

Deux minutes après mon entrée, je croise Mr.Intense. Par hasard.
Je souris et me dirige vers lui

-HEYYYY!! Ça fait longtemps que je t'ai pas vu!!!!

-CAT!! heyyy!! ben ouiii je sais...c'est...c'est un peu ma faute en fait...tu sais...j'ai commencé à fréquenter une fille et c'est comme devenu un peu plus exclusif...j'ai eu le goût de t'appeler pleins de fois mais...je me suis retenu..

-... (damnit)

Je l'ai donc doucement pris dans mes bras et j'ai murmuré:

-Bon, ok alors...Mais dès que cette histoire de fréquentation est terminée, tu m'appelle okay?

Sur quoi il m'a fait un grand sourire et m'a répondu à l'affirmative. C'est donc un peu décontenancée mais rassurée que j'ai continué mon avancée dans le club. C'était plein à craquer et j'avais de la misère à mettre les pieds uns devant l'autre. Je regardais un peu à droite et à gauche, question de voir si il n'y avait pas quelqu'un que je connaissais quand tout à coup je l'ai vu. Mr.OH-MY-GOD.

Doublée de motivation, je me suis avancée jusqu'à lui et j'ai glissé ma main dans ses cheveux. Il s'est donc retourné et m'a reconnu. Par contre, j'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas. Effectivement, après m'avoir salué, il m'a annoncé sur un ton très sérieux:

- Cath, il faut que je te dise...je...je fréquente une fille ces temps-ci...et elle est avec moi ce soir. Je..j'imagine que tu comprends ce que je veux dire?

-...

-...

-aghhrh...aaaah...ok...

Un gros coup de poing. Une bombe atomique. Un éclair à travers le corps. Ouch ouch ouch, ça brûle, j'ai mal. AU SECOURS. Trop de monde. ça pousse dans tout les sens. J'ai besoin d'air, je dois partir. Tout de suite. Je ne dis pas au revoir. La porte LA PORTE! Mon sac. merde mon manteau. Je dois tout récupérer. Quitter.Vite vite vite. Je veux pas la voir. mon dieu non! non! Je veux voir personne. Ouch mon ventre. Retiens tes larmes. juste VISE la PORTE. Bordel. TAXI!!!!!!!!

Temps total passé au Karma ce soir là: 7 minutes.

Non seulement mon Mr.intense m'annonçait qu'il avait maintenant quelqu'un dans sa vie mais il fallait en plus que 5 minutes plus tard, mon préféré, mon chéri, celui à qui je pense tous les jours depuis un an maintenant...il fallait que mon Mr.Oh-my-god me quitte, sur une phrase aussi ridicule. Une autre. Une autre que moi. Une autre à qui il va raconter toutes ses histoires. Une autre qu'il va prendre en photo dans son lit, sur le comptoir ou sur le plancher. Une autre qui va paresser au lit avec lui pendant des heures. Une autre qui va arpenter les bars de la rue Mont-royal en sa compagnie.

Le mode de vie que j'ai choisi et cette accumulation de relations sans engagement font en sorte que tout peut se terminer avec une phrase aussi simple. C'est le gros revers de la médaille. Celui que je m'applique à ignorer tous les jours et toutes le nuits. Je n'ai donc rien dit. Il n'y avait rien à dire. J'avais accepté de jouer à ce jeux, je devais donc assumer.

Pour Mr.Intense, c'est pas trop grave, j'ai juste perdu une fréquentation...
Mais quand je pense que j'ai perdu Mr. OH-MY-GOD, je constate que j'ai perdu mon partenaire, mon complice.