mardi 2 novembre 2010

Blog en pause

Après avoir reçus quelques demande, je vous donne en fin des nouvelles!

Je ne suis pas morte et je n'ai pas cessé de vivre toutes sortes d'aventures...
Je me suis juste épuisée.
J'avais l'impression d'avoir fait largement le tour du sujet au cours des trois dernières années...

Je suis en train de penser à une façon de me renouveler, ou peut-être même prendre un virage complètement nouveau!

À suivre!

mardi 20 avril 2010

Ma fête et mon Valentin

Cette année, ma fête tombait par hasard le soir de la tenue d'un événement que j'organisais dans le cadre d'un cours. J'avais donc raillé la date dans ma tête en me disant que je me reprendrais lors de la soirée que j'organisais spécialement pour célébrer mes 23 ans quelques jours plus tard. J'avais même fermé mon téléphone afin de mieux me concentrer sur les choses que je devais faire. Le lendemain, je recevais un message de Mr.Valentin:

"Hey as-tu reçus mon message texte hier?? je te souhaitais bonne fête :) aussi, je voulais savoir comment ça s'organise pour ta soirée de fête, j'aimerais bien être là!"

Mon coeur a bondi! Wow! Il est de retour, il m'a écrit pour me souhaiter bonne fête, il compte être présent le soir des célébrations! YAY!

Le soir venu, j'avais peur qu'il ne vienne pas. J'avais peur de le chercher du regard dans la foule de monde toute la soirée...

Heureusement, lorsque je suis arrivée, il était déjà là. J'ai passé une super soirée en compagnie des gens que j'aimais, et tout le long, je savais qu'il n'étais pas loin et qu'en sortant du bar, à 3 heure du matin, je ne serais pas seule.

Comme je l'avais prédit, on est repartit ensemble. Il avait gardé une bouteille de mousseux dans le frigo pour qu'on la boive en revenant. J'étais sur un nuage.

Par contre, lorsque le lendemain est arrivé, je suis rentrée chez moi et je me suis demandée si ça voulait dire qu'on allait recommencer à se voir...Les deux semaines suivantes m'ont appris que non. Aucune nouvelles.

Retour à la conclusion initiale...

samedi 17 avril 2010

Silence!

C'est la fin de session!

jeudi 25 mars 2010

Je maintiens ma théorie

Puisque Mr.Valentin ne m'a toujours pas fait signe, je vais tout simplement y aller avec ma théorie préférée:

"s'il voulait vraiment te voir, il ne passerait pas deux semaine sans donner de nouvelles"

C'est la réalité la plus simple au monde, je dois juste m'y faire...

Je trouve ça dommage, je l'aimais beaucoup lui.

dimanche 21 mars 2010

Le dernier post m'a fait réfléchir...

On dit
"la balle est dans ton champ"
ou
"la balle est dans ton camp"
???

jeudi 18 mars 2010

Mr.Valentin : une énigme

J'ai l'habitude de diviser sentiments et aventures, ou du moins, faire durer les sentiments le temps de l'aventure. Je trouve toujours important (pour ma santé mentale) de rapidement passer à autre chose une fois le moment passé.

Par exemple, je peux passer une nuit épique avec quelqu'un, vivre des sensations extraordinaires et ressentir de fortes émotions. Par contre, le lendemain matin, je vais aller déjeuner avec mes copines, leur raconter l'histoire et passer à autre chose. Je vais tenter de me concentrer sur mes projets et sur des choses qui me rendent heureuse. Je laisse donc la suite dans les mains du destin.

J'en suis venu à cette façon de faire après avoir réalisé à quel point je perdais de temps et d'énergie à penser à mes histoires. À penser à quand je vais le revoir, si je devrais le rappeler, à m'imaginer ce qu'il pense de moi, etc.

J'ai toujours considéré qu'un gars qui veut me revoir, va s'arranger pour me revoir. Je n'ai dons pas à contrôler cette variable.

Dans le cas de Mr.Valentin, ma théorie est drôlement mise à l'épreuve.

Depuis qu'on s'est rencontré, on s'est revu deux fois. La première fois, j'avais attendu qu'il se prononce. N'ayant pas de réponse, je l'ai finalement invité à venir passer une soirée chez moi. Avec étonnement, j'ai reçus un accueil chaleureux de sa part. Il était très content de ma proposition.

Même histoire la deuxième fois. J'ai attendu une bonne semaine, en me disant qu'il ferait probablement un petit move si il était intéressé à me revoir...mais toujours rien! J'ai donc mis mon orgueil de côté et je lui ai envoyé une invitation pour une autre soirée chez moi. Il a immédiatement accepté (et même avec enthousiasme). On a passé une super belle soirée.

Maintenant, je suis dans le néant total.
Il ne se prononce pas du tout et ne me donne pratiquement aucune nouvelle, mais il accourt tout sourire lorsque je lui fais une proposition.

Je n'arrive donc pas à me vider la tête.

Il chamboule complètement l'idée de la balle dans le champs!

J'ai bien hâte de voir ce que l'avenir réserve à cette histoire...

jeudi 11 mars 2010

Stereo Love



Ça faisait longtemps que je n'avais pas eu une vrai soirée de folie.
Une soirée d'évasion qui permet de mettre le cerveau à off et de se vider de tout se qui mijote et bouillonne à l'intérieur.

Vendredi soir dernier, en sortant de mon shift, je reçois le message texte d'un de mes vieux ami:
"Je danse au stereo et je pense à toi"

Ça faisait presque deux ans que je n'avais pas mis les pieds dans le fameux afterhour. Depuis sa ré-ouverture, je n'avais toujours pas trouvé l'occasion d'aller voir les rénovations.

J'ai donc décidé de suivre mon impulsion j'ai sauté dans un taxi direction rue St-Catherine en répondant à mon ami

"rajoute moi sur la guestlist, j'arrive"

Arrivé là-bas, le petit stress habituel s'est fait sentir. Pour une raison qui m'échappe, chaque fois que je dois me faire fouiller, je deviens paranoïaque. J'ai toujours peur d'avoir quelque chose de louche sur moi. J'imagine les gardes de sécurité me prendre et me jeter dehors à coup de pied. Mon imagination est débordante, même si au fond de moi, je sais très bien que je m'en fait pour rien.

Une fois l'étape de stress stupide et inutile passée, j'étais dans le nouveau stéréo. J'ai monté les escaliers qui mènent au dancefloor et réalisé que le dj boot avait complètement été inversé. J'étais déstabilisée. Le lieu où j'avais rencontré tant de personnes, où j'avais dansé des heures et des heures n'existait plus. Par contre, à la place, un super club spacieux et propre s'élançait devant moi. Les planchers de bois étaient maintenant constitués de larges lattes bien lissées. des paliers s'élevaient vers l'arrière pour s'ouvrir sur un immense bar principal. Au plafond, des croix lumineuses s'harmonisaient bien au décor de nightclub de luxe. Propre. Épuré.

Le dj boot était dans la mezzanine réservée aux VIP au deuxième étage. L'espace était vitré et offrait une superbe vue sur le club au grand complet. C'est là que j'ai retrouvé mon ami et que j'ai revu plusieurs personnes que je n'avais pas vu depuis longtemps. Je me sentait bien. Comme dans un bon bain chaud, tout propre et tout neuf.

En dansant du haut de la mezzanine, j'ai pensé à mon histoire d'amour avec le stereo...

Le premier soir, il y a 4 ans, où j'avais rencontré Mr.Scorpion avec qui j'avais vécu une grande histoire.

Les dimanches du printemps et de l'été 2007 à danser des heures sur le dancefloor presque vide.

La déco d'autrefois que je trouvais toujours trop abondante mais tellement rassurante.

Les soirées de grands DJ avec Carl Cox, Benni Bennassi, Sander Kleinenberg, DJ Vibe...

Je ne suis pas restée trop longtemps. Après deux heures de fuite du monde réel, mon corps n'en pouvait déjà plus. Je suis donc rentrée chez moi avec un grand sourire.

un peu de nostalgie m'avait fait du bien...

jeudi 25 février 2010

Des bulles et des arômes

À l'occasion de la st-valentin, une copine a décidé de faire un petit party et d'y inviter tous ses amis célibataires, en invitant ceux-ci à faire de même. Chacun devait apporter une bouteille et du chocolat. La formule idéale.

Tellement idéale que j'ai rencontré quelqu'un! On a passé la soirée à se cruiser, parfois indirectement, parfois sans aucune subtilité. C'était génial. Je l'ai surnommé Mr.St-valentin.
Il était drôle et avait un charisme fou. La combinaison parfaite pour me conquérir rapidement.

La soirée s'est terminée avec lui, chez moi et je n'ai pas regretté mon choix.

Au courant de la semaine, je l'ai invité à répéter l'expérience le dimanche suivant et il a accepté.

Le dimanche venu, tout était prêt. J'avais nettoyé mon appartement au grand complet, j'avais lavé mes draps, fait mon lit, passé le balais. J'avais fait attention de bien vider la litière de mon chat, afin qu'aucune odeur désagréable ne perturbe ma soirée. Tout était parfait. J'avais juste eu le temps de passer sous la douche et il est arrivé. Il avait apporté une bouteille de rouge. Moi, j'avais au frigo une bouteille de vodka et un bon mousseux. La soirée s'annonçait bien.

On est passé au salon et on s'est assis collé en entamant la bouteille de rouge. Il était beau. Il avait son bras sur mes jambes. J'étais bien. On a parlé de tout et de rien. Il m'a montré des photos de ses voyages en chine, m'a raconté son expérience dans un camp d'entraînement de kung fu dans les montagne. Quand on a terminé la bouteille de vin, on a entamé celle de vodka. On commençait à être réchauffé. J'étais bien comme ça, sur mon divan, dans ses bras. À un moment donnée, j'ai mentionné la bouteille de mousseux. Je suis allée la chercher à la cuisine et je suis revenue avec une seule flûte. Pour répondre à son regard intrigué, j'ai déclaré qu'il n'y avait que moi qui avait le droit de boire dans un verre et que s'il en voulait, il faudrait qu'il se trouve une façon d'en boire.

Ma chemise s'est vite fait déboutonner.

Je n'avais jamais eu du mousseux, ni même de champagne sur moi.
C'était vraiment mieux que je l'imaginais: le pétillant et le froid, un mix de rêve!

C'est pendant qu'il buvait tranquillement le mousseux sur moi et que je me disais que ça ne pourrait pas être plus parfait que mon chat a décidé de subtilement se glisser dans sa litière et faire ses besoins. Mr.st-valentin ne l'avait pas vu, mais en quelques secondes, la pire odeur qui puisse exister s'est fait sentir. C'était épouvantable.

J'ai eu une petite panique intérieure à l'idée qu'il pense que cette odeur venait de...moi!!

J'ai donc dû l'interrompre en plein action pour lui annoncer que mon chat avec fait ses besoins et qu'on devrait peut-être passer à ma chambre!

Pour casser le moment, mon chat avait vraiment réussis!

Heureusement, la soirée s'est très bien terminé!

*Avis aux intéressés, le mousseux c'est d'autant plus génial puisque c'est un peu collant et qu'ensuite, une petite douche à deux s'impose...

mercredi 17 février 2010

Une autre réalisation signée "communication - UQAM"

Le lipdub avait fait fureur, mais encore une fois, les étudiants de mon département ont su se démarquer par l'excellence de leur travail et leur créativité.

Je vous présente donc le résultat de 4 jours de tournage au cours duquel j'ai participé en tant que figurante. On peut m'apercevoir de façon TRÈS brève en quelque part... à vous de trouver!!!

Fait intéressant, le vidéo est en stopmotion, ce qui veut dire que c'est un montage de photos qui ont été prises successivement pour donner l'effet d'un vidéo.

vendredi 12 février 2010

(Suite du party de staff) Mr.promoteur : Le début et la fin.

C’est le genre de gars que qu’on ne remarque pas tout de suite. Le genre que j’adore.

Le genre qu’on côtoie quelque temps sans vraiment le remarquer et que tout d’un coup, du jour au lendemain, on réalise qu’il est vraiment de notre goût. Le désir s’incruste tranquillement, l’intérêt augmente…

L’avantage dans ce temps là, c’est que nos premiers rapports se sont faits de façon très naturelle. Le désir n’étant pas encore là au début, les premières conversations sont très « casual », il n’y a aucune forme de stresse qui nous rend maladroite. C’est bien sûr au moment où on découvre notre attirance que tout s’embrouille.

Le problème dans le cas de Mr.promoteur, c’est que j’ai eu le déclic seulement quelques jours avant le party de staff. Je n’ai donc pas eu le temps d’établir une stratégie de séduction et BAM, on se retrouvait dans un contexte de party, alcool à volonté et perte d’inhibitions. Le pire qui pouvait arriver.

Je ne me rappelle pas vraiment de comment j’ai fait, mais j’ai les flashback suivants :

-Moi et lui qui parlent sur le dancefloor vide.

-Échange de numéro.

-Lui qui m'annonce qu’il s’en va.

-Moi qui le texte 5 minutes plus tard

-Lui qui m’offre de m’attendre dans sa voiture et de me ramener chez moi

-Moi qui dis brièvement au revoir à mon boss (hourra! J’ai résisté à lui faire des avances!)

-Moi qui marche vers la voiture de mon promoteur

Mes souvenirs se clarifient lorsqu’on est arrivé devant chez moi. C’était le moment un peu awkward où un des deux doit faire un move, sinon rien ne se passe. Heureusement, il m’a tendu une belle perche en me disant : « veux tu que je t’aide à monter tes sacs jusqu’à ton appart? »

Il a donc opté pour la galanterie avec bénéfice.

Ça, c’est ce que je croyais jusqu’à ce qu’on arrive chez moi. Une fois la porte fermée, il a eu un moment d’hésitation…Il me dévorait des yeux, mais il semblait y avoir un problème. Mon état m’empêchait de vraiment analyser le problème alors je faisais des tentatives de rapprochements. Il semblait hésitant. Je commençais à ne plus rien comprendre. Finalement il me sort un « tu as trop bu, on peut pas faire ça »

Je crois que c’est la phrase la plus dé-soûlante que j’avais jamais entendu. Je ne comprenais pas comment il avait fait pour tirer cette conclusion une fois rendu chez moi. Il y avait l’air d’y avoir un problème, quelque chose qui devait le faire partir.

Le pire dans l’histoire, c’est que après avoir dit ça, on s’est quand même rendu à ma chambre…

Le pire du pire, c’est que le lendemain, en voulant casser la glace, je lui ai texte un petit « ouf!! Hier soir j’étais assez finie!! » et il n’a tout simplement rien répondu.

Le pire du pire du pire, c’est le vendredi suivant, lorsqu’on s’est croisé au travail. Si il y avait eu un détecteur d’embarras dans la salle, j’aurais fait exploser la machine.

On ne s’est pas encore reparlé. Je suis tout sauf satisfaite.

Point positif : cette semaine, on a eu une autre sortie de staff…et Mr.boss ne m’a pas laissé repartir seule cette fois...

mardi 26 janvier 2010

Mon staff party

Après les fêtes, alors que la poussière est retombée pour tout le monde, c’est le moment pour les travailleurs de bars de se défouler et de fêter tous ensemble.

Le party combinait les équipes des 3 bars qui appartiennent au même groupe de propriétaires. Ça faisait une centaine de monde, tous très motivés. Je connaissais à peu près la moitié de tout ces gens. J’étais donc persuadée que ce serait une bonne soirée…

Comme de fait, dès mon arrivée, j’ai compris que ce ne serait pas un soir comme les autres…
C’était organisé au club où je travaille. Ils avaient engagé du staff extérieur pour nous servir. On avait des sacs cadeaux, un magnifique buffet et…il y avait des bouteilles partout. Vin, bière, drink, tout y était pour nous plaire. Pour les besoins plus spécifiques, des serveurs étaient sur place pour y répondre. Ça commençait bien.

Quelques heures plus tard, je marchais croche, j’étais un peu plus éméchée et je parlais à des gens auxquels j’ai rarement le courage de m’adresser.

J’ai enfin pu avouer a un bussboy à quel point je trouvais qu’il avait une belle voix grave, j’ai flirté avec des barman des autres bars que je connaissais un peu moins, j’ai fait une tournée de shooter avec un des propriétaires, bref, j’en profitais.

S’il y a une chose que je me suis retenue de faire, c’est flirter avec mon boss.

Depuis le nouvel an, j’ai la phobie qu’il pense que je m’intéresse à lui outre mesure.

Je dois avouer que depuis le jour de l’an, mon intérêt pour lui a effectivement augmenté et la dernière chose que je voudrais, c’est qu’il s’en rende compte. Je m’étais donc bien préparé avant le party. Je m’étais promis de ne pas trop m’approcher, de ne surtout pas lui faire de signes qui pourraient indiquer une intention de terminer la soirée avec lui. Mon honneur était en jeu. J’ai donc joué les indépendantes avec lui, sans toutefois l’ignorer. On a échangé quelques blagues, on a parlé, mais à tout moment, je quittais la conversation lorsque je considérais que c’était suffisant. Sur ce point je suis fière de ma retenue. Pas de réveils embarrassants en pensant à lui.

Par contre, au courant de la soirée, j’ai remarqué la présence d’un autre membre du staff. C’est un promoteur qui travaille depuis longtemps au club. Depuis que je travaille là, je l'avais plus où moins remarqué. Par contre, lundi soir, après tous les verres que je venais de boire, je le trouvais beaucoup plus qu’intéressant. J’en ai donc profité pour attaquer.

À suivre…

samedi 16 janvier 2010

Rétrospective amusante

Voilà ce à quoi ressemble une année sur ma page facebook.

mercredi 13 janvier 2010

Varia

-Les relations de travail avec Mr.Boss ont été un peu difficiles au départ. Je ne savais pas trop où me situer, j'évitais les contacts visuels directs, je le saluais rapidement et je détournais mon attention. Par contre, ça n'a pris que quelques soirs pour revenir au point de départ: complicité, chamaillerie, blagues et petites prises de becs complices. J'ai tout de même envie de le revoir, mais je le cache du mieux que je peux. J'espère que ça va passer.

-Mr.Oh-my-god vient de plus en plus chez moi. J'ai deux théories différentes sur le sujet: soit il est tombé en amour avec mon chien et il ne peut plus s'en passer, soit il trouve mon lit très confortable. Peu importe la raison, on a beaucoup de plaisir et on apprend à se connaitre sous un nouvel angle. On peut passer des heures et des heures sans même se toucher, juste à rire et à se raconter des histoires.

-Mr.Star est en stand-by. La dernière fois que je l'ai vu, c'était un peu bizarre, limite awkward. Notre complicité était à zéro, ce qui a provoqué un gros turn-off de mon côté. Il est vraiment étrange et mystérieux. Je n'arrive toujours pas à comprendre si c'est uniquement de la gène ou il est tout simplement de mauvaise compagnie. Par contre, son calme imperturbable lui donne tout de même un certain charme...
Ça reste à voir!

samedi 2 janvier 2010

Le réveillon

Cette année, pour la première fois, je travaillais.
Je me demandais si mon boss serait assez cool pour nous offrir du champagne à minuit.
Je me demanderais si j'aurais un baiser de minuit.
Je me demandais avec qui je me rendrais au gros party qui m'attendait à la fin de mon shift.
Bien entendu, je me demandais aussi si je finirais la nuit seule dans mon lit

Mon boss a répondu à toutes mes attentes.

Je l'avais toujours trouvé de mon goût, mais je m'étais toujours posé des barrières:
-C'est mon boss, c'est mon boss, je peux pas, c'est mon boss.
-Les relations au travail, c'est pas une bonne idée.
-Il a tellement de filles qui lui courent après, je ne vois pas pourquoi il s'intéresserait à moi.

Je suis donc rentrée au travail en me disant que je pourrais toujours embrasser mon doorman préféré sur le coup de minuit. Il serait probablement volontiers et puisqu'il est mignon, ce serait sûrement très agréable!

Avant même que je me rende à lui pour lui proposer mon plan, j'ai croisé mon boss. Il m'a expliqué les détails du déroulement de la soirée. Comble de joie, il m'a dit qu'il viendrait nous porter une bouteille de champagne à minuit. C'était un bon début.

Quelques minutes avant le fameux décompte, il est venu me voir pour me demander si j'avais l'intention d'embrasser quelqu'un à minuit. Lorsque je lui ai indiqué la personne, il s'est adressé à lui et s'est exclamé: "Ok, toi et moi on a 5 minutes gagner le baiser de minuit de Cat!"

Deux minutes plus tard, on s'était tous perdu dans le club et le moment du décompte est arrivé. J'ai donc manqué mon coup.

Un peu plus tard, mon boss est arrivé avec le champagne. On s'est fait un toast avec les autres employés et mon boss m'a murmuré à l'oreille: Toi, je t'embrasse dès qu'on est dans un taxi pour se rendre au afterparty.

Juste cette phrase m'a rempli de frissons.

Plus tard, comme prévu, on s'est retrouvé dans un taxi ensemble.
Il s'est retourné vers moi et m'a finalement donné mon baiser de minuit...pendant 15 minutes.

Arrivé au party, on est resté un gros 10 minutes et on a décidé qu'on avait mieux à faire que d'être là. On est donc repartit, direction chez lui.

Le lendemain, en rentrant chez moi, je me suis félicité de mon légendaire bon jugement. J'avais non seulement fini dans le lit de quelqu'un du travail, mais pire, dans le lit de mon boss. Bravo.

Si ça fait du trouble dans le futur, disons que j'aurai couru après!