jeudi 31 décembre 2009

Bonne année!!

Je vous souhaite une année 2010 remplie d'action, d'aventures et de folies!

mercredi 23 décembre 2009

Chialez et...vous recevrez?

À peine deux jours après avoir pensé que tout le monde m'avait abandonné, j'ai eu droit à un grand retour en force. On dirait que cette fois, ils se sont coordonnés ensemble pour que tout fonctionne au maximum!

Lundi soir:
Je passe au bar de ma coloc et croise Mr.barman.
Encore une fois, notre petit flirt se fait aller et on échange quelques mots complices.
Puisque je meurs de fatigue et que deux verres suffisent à me mettre à terre, je décide de rentrer me coucher. Par contre, avant de partir, je spécifie a ma coloc qu'elle peut très bien proposer à mon barman de venir dormir chez nous lorsqu'il termine son shift.
Chose dite, chose faite, quelques heures plus tard, alors que je dors paisiblement, un homme rentre dans ma chambre et se glisse sous la couverture.

Mardi soir:
Encore crevée de la veille, je me rend pour travailler dans un gros évènement au Hélène de Champlain. La soirée passe et lorsque je quitte finalement vers 5h du matin, Mr.star, que je n'avais pas encore eu la chance de revoir depuis notre rencontre, m'envoie un texte. Il sortait de son party de bureau et n'avait pas l'intention de se coucher. J'adore quand les gens m'envoie des textes à des heures qui n'ont pas d'allure...

Mercredi matin:
Je me réveille chez Mr.Star. La vie est belle, je me sens en vacance. Son beau loft est rempli de lumière et j'ai le temps de paresser au lit. J'entends alors la sonnerie de mon téléphone. Je l'agrippe et constate l'étendue de ma chance: c'est Mr.Oh-my-god. Morning sex?

Était-ce l'alignement des étoiles? ou encore un cadeau du père noël pour me féliciter de mon bon travail durant toute l'année? aucune idée.

Ce que je sais, c'est que l'année 2009 a vraiment été extraordinaire.
Joyeux noël tout le monde!

lundi 21 décembre 2009

La fin de session et les hommes. Bad match.

J'ai toujours été persuadée qu'une relation, ça s'entretient.
Que refuser deux ou trois fois de suite de se voir, ça veut dire je ne veux plus te voir.
Que l'excuse "je suis très occupée ces temps-ci" n'était rien d"autre que de la grosse bullshit.
J'ai toujours considéré que si tu veux vraiment voir quelqu'un, tu trouveras toujours le temps.

Ouin.

Je pensais tout cela parce que je n'avais jamais été en fin de session universitaire en travaillant trente heures par semaine...

Je n'ai jamais écris autant de textes du genre J'aimerais vraiment te voir mais j'ai un examen à préparer.

Bien sûr, ce sont mes meilleurs numéros qui se sont décidé à me relancer au moment même où je n'étais absolument pas disponible. Ça c'est un grand classique. J'ai toujours cru que les gens le sentent à distance, quand on a pas de temps pour eux. Soudainement, on devient irrésistible.

Maintenant que j'ai terminé et que je ronronne de joie, je regarde mon téléphone: Silence.

mercredi 9 décembre 2009

Hiver, saison des couples

C'est classique, lorsque le froid revient, tout le monde aime se retrouver à deux.
Aujourd'hui, un de mes amis sur facebook interrogeait ses contacts:

En cette belle journée de tempête, nommez-moi 3 raisons pourquoi vous aimez l’hiver!

Parmis snowboard, ski et igloofest, une autre raison semblait faire l'unanimité:

-pour me coller car j'ai froid.

-Pour faire des bons gros souper entre amis et revenir à la maison se coller.

-Ça me donne envie de me coller sur mon amoureux au chaud ou de me promener avec lui main dans la main dans la neige.

ou encore (ma préférée)

Contrairement à l'été, tu en as pour plus longtemps a déshabiller une femme... Ce qui est un plaisir en soit.

En attendant l'homme de ma vie, je vais me coller sur mon petit chien.
Bonne tempête!

mardi 1 décembre 2009

Ils sont où? Qui sont-ils?

Mr. Oh-my-god
De retour dans ma vie, comme si il ne l'avait jamais quitté. C'est fini avec sa copine.
J'ai l'impression qu'il va rester longtemps dans ma vie. De proche ou de loin, on se retrouve toujours. Cette fois, il est venu chez moi. Pour la première fois. Il a rencontré mon chien. Il a gribouillé sur la grande toile blanche accrochée au dessus de mon lit et qui l'attendait depuis quelques mois.

Mr.Star
Un nouveau!
Un DJ. En ce moment, il est en tournée en Californie. Je l'ai rencontré avant son départ. Ce que je croyais n'être qu'une histoire d'un soir s'est transformée en envois de messages textes assez fréquents. Je dois donc le rentrer dans la catégorie de fréquentations potentielles. Ce serait génial, il a un loft superbe dans le Vieux-Montréal. Ça comblerait parfaitement mes besoins de luxe.

Mr.St-Jérôme
Trop loin. Par contre, je ne ferme pas la porte, au cas où il me prenne une envie d'un petit roadtrip dans le nord. On sait jamais...

Mr.Sorti-de-ma-vie.
C'était un ami que je viens de sortir de ma vie.
J'étais assez attaché à lui, mais on a commencé à avoir des rapprochements (mon dieu, je sonne comme occupation double, quelle horreur).
Malheureusement, il n'a jamais été capable de respecter ma seule et unique règle lorsque je fréquente quelqu'un: ne pas parler de ses autres fréquentations.
Il ne pouvait pas s'empêcher de me raconter tout ce qui se passait dans sa vie, amour inclue.
J'ai tenu le coup quelques semaines mais jeudi soir dernier, j'ai décidé que c'était assez.
Lui tourner le dos de façon définitive n'a pas été facile, il était tout de même un bon ami et mon attachement était réel. Par contre, je ne pouvais pas tolérer de me faire embrasser dans le cou pendant qu'il me parlait de la dernière fille qu'il avait rencontré. Ouach.

mercredi 25 novembre 2009

Je considère y aller.

http://www.speeddatingurbainmontreal.com/

Ce serait une expérience divertissante et...On sait jamais!!

Pire réveil ever.

9h. am.
Dring dring
I.D. Bloqué

- allo?
- hello it's about the ad on the newspaper
- what?
- yeah, for the massage
- What? I dont have an ad on the newspaper!
- oh, I'm embarassed now
- it's okay, it must be a mistake
- you don't give massage?
- NO!! no I don't!!!
- oh..I'm sorry...
- can you tell me where you found my number, I need to fix this!
- no, I guess it's my mistake...
- ok then, bye.
- Ooohh...no... wait, I'm gonna cum

J'ai jamais raccroché aussi vite.

ark. ark-ark.
OUACH.

Je n'ai pas de mots assez fort pour exprimer mon dégoût.
Après avoir raccroché, je me sentais sale, j'avais mal au coeur.
Une belle petite agression gratuite.

mardi 17 novembre 2009

C'est rare que je fais ça mais...

J'ai donné mon numéro écrit sur un papier à un gars qui ne s'y attendait absolument pas. J'ai foncé droit vers lui, je lui ai mis le papier dans la main et j'ai fait une tentative d'articuler: "hhmm te trouve cute..voilà mon numero" et je suis partie assez vite.

J'ai jamais vu un visage aussi étonné.

Résultat?

Il m'a texté une heure plus tard.

Qui risque rien n'a rien.

Mauvaise nouvelle, il habite à St-jérôme.
J'ai rien contre cette ville mais disons que ça risque de me coûter cher de taxi pour un booty call à 3h du matin.

samedi 14 novembre 2009

Ma coloc, mon pimp.

C'était un soir de semaine très ordinaire. Je me préparais à sortir et j'ai eu l'idée soudaine de passer au bar de ma coloc, question de prendre un verre avec elle.

Lorsque je suis arrivée à son bar, j'ai tout de suite remarqué mon barman préféré. On avait toujours eu une petite cruise à chaque fois que je passais prendre un verre, mais cette fois, j'avais doublement envie de lui. Je commençais à me demander si ça resterait pas juste une histoire de niaisage sans débouché.

J'ai donc pris un verre ou deux avant d'aller rejoindre d'autres amis qui m'attendaient ailleurs. En partant, je me suis assurée de lui faire un regard qui voulait dire toi je te veux, tout de suite, de préférence sur ton bar.

J'ai ensuite passé la soirée en n'y pensant plus.

Lorsque je suis rentrée chez moi vers 4h du matin, j'ai bu beaucoup d'eau en me rappelant que j'avais un cours ET un examen le lendemain matin.

Vers 6hr du matin, ma coloc est rentrée dans ma chambre et m'a chuchoté: heum..ton barman préféré est ici, je le ferai pas dormir sur le divan quand même?

Je me suis retournée dans mon lit et j'ai évalué la situation.

Il me restait seulement deux heures de sommeil avant de me lever.
Par contre, j'avais une chance unique d'avoir mon barman dans mon lit.

"Ok, dis lui qu'il peut venir me rejoindre, ça va me faire plaisir!"

Deux minutes plus tard, il était à mes côtés.
Deux autres minutes plus tard, j'étais dans ses bras...

le lendemain, j'ai eu 100% à mon examen.

Conclusion #1: Je n'ai pas à me soucier de me ramener des gars à la maison, ma coloc s'en occupe.

Conclusion #2: Une heure torride passée en bonne compagnie a un effet positif sur mes capacité cérébrales.

Conclusion #3: La vie est belle.

samedi 7 novembre 2009

Le violeur du plateau - Turn fear into power.

C'est arrivé il y a quelques années. Une série de viols sur le territoire du plateau. Des femmes se faisaient brutalement attaquer et violer alors qu'elles marchaient seules, la nuit, sur les rues du plateau.

Apparemment, de nouvelles attaques ont recommencé ces temps-ci.

Même genre d'histoire. Des femmes marchant seules, la nuit, dans de petites rues du plateau.

Si je trace mon profil, ça ressemble pas mal à ça:

Je vis de nuit.
Je travail la nuit, sur le plateau.
Je marche toujours seule la nuit.

Suis-je en dangé?
Selon les médias et mon entourage, oui.

Par contre, ça me fâche énormément.

Le message que je retiens, c'est que c'est "ma responsabilité" de ne pas marcher seule la nuit. C'est tout à fait ridicule. Le viol est un des seuls crimes où on donne la responsabilité aux victimes de "ne pas se faire prendre".

Donc si moi, je décide que je ne cèderai pas à la peur et que je ne changerai pas mes habitudes pour un seul débile qui court les rues du plateau et qu'ensuite je me fais prendre, est-ce qu'on me dira que je l'avais cherché? Est-ce qu'on va insinuer que c'est de ma faute, c'était à moi de me protéger?

Une grande majorité de femmes à Montréal (et plus particulièrement celles du plateau) seront probablement plus vigilantes dans les prochains mois. Elles prendront des taxis, éviteront des déplacements inutiles, elles devront être escortées si elles doivent marcher seule la nuit.

Pour moi, c'est une liberté conditionnelle.

Bien sur, je ferai attention. Par contre, je n'ai pas l'intention de changer ma vie pour un seul fou. Il y en a toujours eu et il y en aura toujours. Je refuse de vivre dans la peur.

Une internaute a commenté un article sur le "violeur du plateau" cette semaine. J'ai beaucoup aimé sa réponse.

"I think the best thing to do is to not let fear grip you.

changing your life, needing a friend to walk you home, being afraid to walk at night...

all these things only serve to empower people who would do you harm, because they fill you with fear, make you uncertain of an area that you know and tell you that you are not powerful enough to fight back.

walk strong, and proud. "

mardi 3 novembre 2009

Be careful what you ask for - you might get it.

J'avais peur d'un rendez-vous conventionnel, j'avais peur du cliché, des petites tentatives de séduction subtiles, J'avais peur que ce soit plate.

En même temps, je m'ennuyais de Mr.Oh-my-god. Je me disais qu'avec lui, on ne serait jamais allé prendre un verre de façon aussi banale. On aurait trouvé une façon d'aller prendre un verre de façon extraordinaire.

Une expression en anglais dit "be careful what you ask for - you might get it"

En effet, mon rendez-vous a très bien commencé. On s'est rencontré devant le bar ( j'avais choisis celui où ma colocataire travaille). On a commencé à boire, à parler. Tout allait bien. Je commençais à apprécier d'être en compagnie de quelqu'un d'équilibré. Dans ma tête, je l'ai surnommé Mr.Bon-gars. Ma coloc passait parfois avec des shooters, elle nous parlait un peu. On riait, on buvait, on avait du plaisir. C'était un dimanche tranquille. J'étais heureuse et légère. Je me sentais bien.

Par contre, ma vie n'est pas comme ça. Ce serait beaucoup trop facile...
J'aime le trouble, donc j'imagine que j'attire le trouble.

Le trouble a mis les pieds dans le bar au moment même où je me disais que tout allait trop bien.

Mr.Oh-my-god.

Il ne m'a pas vu et est allé s'asseoir au bar. Je l'avais en pleine face. Impossible de l'ignorer.

Quelques minutes plus tard, Mr.Bon-gars avait bien compris que quelque chose me dérangeait. Le bordel a commencé quand Mr.oh-my-god s'est retourné et a croisé mon regard. J'étais fichue.

Il est venu vers nous. Il était complètement fini. Il avait définitivement trop bu. Je ne savais pas trop quoi faire, j'ai un peu figé. J'ai essayé d'être gentille avec lui pour calmer la tension. Rien à faire, il était tout simplement déplacé. Tellement qu'on a décidé de partir.

La honte.

On est allé finir la soirée dans un autre bar. Notre rendez-vous s'est finalement très bien terminé. Par contre, je suis rentrée chez moi avec un drôle de sentiment.

Ça m'apprendra à me plaindre des rendez-vous ordinaires...

jeudi 29 octobre 2009

J'ai une date!

-Une date conventionelle.
-On va prendre un verre.
-L'heure et le jour ont été préalablement définis.

Tout est beau
Mais pourquoi j'ai mal au cœur?

-c'est pas spontané
-c'est ordinaire
-je ne suis pas certaine si il va me plaire
-je suis allergique à ce genre de cliché

Par contre, je vais me rendre à cette foutu date parce que

-je reste ouverte
-on sait jamais
-on va quand même boire donc je sais qu'après 3-4 verres, je vais être super contente d'être là.

De plus,

-les derniers temps ont été morts
-ça manque d'action
-Mon lit est froid
-J'ai besoin d'un massage

dimanche 25 octobre 2009

Hourra!!!!

Championne a une nouvelle job!

-Nouveau bar!
-Nouvelle fonction!!
-Nouveau revenu ($) !!!
-Dans un night club cette fois!!!!

Pleins d'histoires de la nuit venir!!!!!

mardi 20 octobre 2009

En attendant les juicy crunchy spicy stories...

On m'avait déjà dit que ça manquait un peu d'image ici...

Je vous présente donc en primeur, l'évolution du petit canard que m'a offert Mr.Oh-my-god depuis que je l'ai donné en cadeau à mon chien.

Attention, notez ici que ça n'a pas été facile de lui emprunter pour le temps d'une photo.
Vous pourrez remarquer qu'il essaie sans relâche de le récupérer.

Première étape


3 jours plus tard...


5 jours plus tard...


1 semaine plus tard...


le lendemain


Finale!


Aujourd'hui, mon chien est en deuil.

Elle a perdu la petite tête de son amoureux en quelque part dans l'appartement.
Ça lui apprendra qu'il ne faut pas manger ceux qu'on aime.

vendredi 16 octobre 2009

Je ne pensais pas être capable, mais...

De ne plus me demander s'il va me rappeler,
de ne plus avoir l'angoisse des textes envoyés qui restent sans réponse,
de ne plus être distraite par les images torrides de la dernières nuit,
de ne plus me faire d'idées avec la moindre petite chose,
de ne plus analyser chaque parole, chaque geste,
de ne plus me poser de questions...

Ça fait vraiment du bien!!!!!

La conjoncture fait en sorte que je ne vois personne ces temps-ci. Ce n'est pas nécessairement volontaire, c'est juste que je n'ai personne dans ma vie. Zero. Nada.

Sans être fermée à l'idée de faire de nouvelles rencontres, je profite énormément de ce petit temps de repos. Je suis plus productive, je me concentre sur des projets, je pense à moi, j'ai beaucoup de temps et d'énergie à offrir à mes amies, j'ai une plus grande écoute en classe, j'essaie de nouvelles choses et je cuisine pour la toute première fois de ma vie!!

mardi 13 octobre 2009

Un bref retour, un bel adieu.

Je n’avais pas encore eu le courage de l’écrire, mais il y a trois semaines, j’ai revu Mr.oh-my-god. On s’est croisé dans un bar par hasard. J’étais avec quelques connaissances et lui, il était seul.

On est d’abords resté chacun de notre côté mais, inévitablement, on s’est retrouvé ensemble dehors et je me suis lancée :

-Donc, hum….ta copine…qu’est-ce qui se passe avec elle?
-Aaah! Je ne veux même pas en parler…

C’est terminé? Ça va mal? Ça ne va pas comme il voudrait?

Les questions se sont bousculées pendants quelques secondes dans ma tête, mais j’ai décidé de croire à la première option.

On a commencé à marcher vers la ruelle, de façon automatique, sans même se consulter. Une fois dans la pénombre, j’ai retrouvé sa chaleur, ses bras, son souffle, sa bouche son torse, ses cheveux. C’était sauvage et surtout, très indécent pour une petite ruelle du plateau.

Je savais qu’on se retrouverait.

Quand on a réalisé que la ruelle ne serait pas suffisante pour célébrer nos retrouvailles en beauté, on s’est retrouvé dans un taxi, direction chez lui.

Ça me faisait drôle de réintégrer son appartement. Je ne pensais pas y remettre les pieds aussi vite. Tous nos souvenirs, les moments intenses vécus dans chaque pièce… Tout ça m’est revenu en tête.

On a passé des heures sans dormir, à faire honneur à notre histoire, à reprendre où on avait arrêté, à rattraper les manques ressentis dans les derniers mois.

Vers 8 heures du matin, alors que j’allais m’endormir, il m’a avoué que lui et sa copine étaient encore ensemble. Je ne savais pas trop quoi penser. Ma tête était trop engourdie.

On a conclu que je serais mieux de rentrer chez moi puisque (encore pire) elle avait les clés et pouvait arriver à tout moment.

Pour se faire pardonner de me faire partir aussi tôt le matin, Mr.Oh-my-god m’a donné un chandail que je pourrais garder en souvenir de lui et un petit canard jaune en plastique, pour aucune raison précise.

Rendu chez moi, j’ai enfilé son chandail qui avait son odeur et j’ai surnommé le canard au nom de Mr.Oh-my-god. Je l’ai ensuite donné à mon chien qui s’est fait un réel plaisir de l’adopter.

Alors que je me glissais dans mon lit, j’ai pensé à sa copine. Mr.oh-my-god m’avait avoué qu’elle me voyait comme une menace. Elle avait eu raison. J’étais un peu troublée pour elle. Je me suis donc endormie en me faisant la promesse de ne plus jamais le revoir sans être certaine qu’il soit célibataire.

dimanche 11 octobre 2009

Tout en subtilité.

Il y avait un gars dans mon entourage auquel j'avais jamais vraiment porté attention (Mr.entourage). Mes amies le connaissaient un peu plus que moi et je le croisais fréquemment dans divers énvènements sans trop le remarquer. On se disait un petit "bonjour" et on passait notre chemin.

Par contre, jeudi soir dernier, les choses ont changé.

Je revenais d'un party dans la voiture de mon meilleur ami. J'étais à ses côté à l'avant quand il s'est arrêté pour embarquer un ami. Je me suis donc retournée vers l'arrière pour le saluer et je l'ai reconnu. C'était lui. Mr.Entourage. Apparemment, il connaissait aussi mon meilleur ami. Small world.

On a donc continué notre ballade en voiture. Par contre, dans mon corps, un instincts commençait à se réveiller.

J'ai donc eu l'idée de prendre subtilement mon cellulaire et de composer mon propre numéro à l'écran. J'ai ensuite fait glisser mon téléphone dans la main de Mr.entourage. Heureusement, il a été assez vite pour ne pas poser de questions (dans le genre "enh! pourquoi tu me passe ton téléphone?!!").

Il a parfaitement compris le message. Il a noté mon numéro et m'a appelé pour que j'aie le siens. Il m'a ensuite remis mon cellulaire dans ma main. Ni vu, ni connu.

Mon meilleur ami au volant n'avait absolument rien remarqué (ce qui faisait mon affaire parce que je savais que ça pourrait provoquer un petit épisode de fausse/vraie jalousie et j'en avais pas envie).

Mon ami est donc allé déposer Mr.Entourage chez lui sans savoir que durant le trajet, on s'était envoyé des messages texte:

-Hey si tu veux de la compagnie, moi j'ai pas envie d'aller me coucher
-gonna come meet me?
-shoot ton adresse je te rejoins plus tard

Quand mon ami m'a finalement déposé chez moi, je suis sortie de la voiture et je suis rentrée dans le portique de mon immeuble. Fidèle à mon habitude, j'ai attendu une quinzaine de seconde et je suis sortie dans la rue en criant "Taxi!!"

mercredi 7 octobre 2009

SAQ gone wild

Ok. Les histoires de pastilles de SAQ me font de plus en plus rire.

Déjà, la clique m'avait bien fait rire en mentionnant les chandails "je suis rond et aromatique" mais là, alors que je faisais le test en ligne pour déterminer "ma pastille", je n'ai pas pu m'empêcher de rire à nouveaux:

Vous le préférez...

-?

-?

-?

Wow
Je ne savais plus trop de quoi il était question...

lundi 5 octobre 2009

Awkward

Mr.sarcastique m'a mis dans une drôle de position.

Depuis le souper qu'on avait eu, il ne m'a jamais relancé pour qu'on se revoit. Par contre, une fois de temps en temps, il venait me parler sur le chat de facebook, ce que je trouvais particulièrement irritant. Il ne faisait que vaguement prendre de mes nouvelles. À chaque fois.

J'ai tenté d'analyser son comportement. Mes hypothèses les plus probables étaient les suivantes:

-Il garde un contact minime au cas où il lui prenne une envie de me voir.
ou
-Il se sent un peu mal de m'avoir littéralement flushé et s'achète un peu de bonne conscience en venant me jaser une fois de temps en temps. (Je l'ai déjà fait moi même avec d'autres...je peux comprendre).

Par contre, moi, je trouve ça assez fatiguant. Au point où ce soir, je suis un peu sortie de ma zone confort (c'est-à-dire ma zone "je cache mes sentiments") et je l'ai affronté. Ça m'a pris beaucoup de courage et j'ai dû piler sur mon orgueil pour lui dire:

"Hey heum..je suis un peu curieuse, es tu un moindrement intéressé à ce qu'on se revoit où tu fais juste me jaser comme ça?"

Ce qui a suscité de sa part:

"hahahahahahahha. Je la trouve vraiment drôle celle-là.."

(là, ici, j'avais envie de le tuer. Je venais de m'ouvrir le coeur avec beaucoup de difficulté et c'est ça que j'avais comme réponse??)

Il a continué sur sa belle lancée de destruction de mon estime avec la plus belle phrase au monde:

" Non mais j'ai juste vraiment été occupé dans les dernières semaines"

EH BOY.HOLY FUCKIN CRAP.BULL SHIT. BULL SHIIITTT. (Ça c'est ce que j'avais envie de lui répondre. Je pensais que mon élan d'honnêteté aurait pu susciter la même chose de son côté. Non, mes attentes étaient définitivement illusoires)

Comme je suis une personne civilisée, j'ai retenu ma pensée et je lui ai calmement fait comprendre que cette réponse ne répondait toujours pas à ma question mais qu'en même temps, je comprenais un peu le message, que je connaissais le sens de ce qu'il venait de me dire.

Il a ensuite un peu changé d'attitude pour me demander ce que je cherchais.

Phrase piège. Je détestais notre conversation, comment elle avait tournée. Je m'haïssais de m'être ouverte mais en même temps, tout serait plus clair.

Puisque j'avais besoin de remonter ma fierté, je lui ai répondu que je ne cherchais qu'à m'amuser (ce qui est vrai, mais qui n'était pas complètement honnête. J'avais eu de plus grandes attentes).

Sur ce, il a répondu que lui aussi et que nous étions donc sur la même longueur d'onde.

J'ai terminé la conversation en lui disant qu'il n'avait qu'à prendre les devants s'il tenait à me voir.

"j'ai un peu trop piler sur mon orgueil avec cette discussion".

Il a compris.

Je n'ai pas vraiment l'intention de le revoir.

J'ai détesté notre conversation mais en même temps, je suis très contente d'avoir mis les choses aux clairs. Au prix de mon orgueil, ma confiance, mon estime et mon intégrité entière (je sais je suis un peu drama).

Pas grave. Il y en aura d'autres. Il y en a toujours d'autres.

samedi 3 octobre 2009

Mon meilleur ami.

Drôle de relation.

On ne couche pas ensemble.
Je peux dormir chez lui, dans son lit, sans aucune tentative de rapprochement.
Je lui fait à déjeuner.
Il m'invite au resto.
On se dit qu'un jour on va se marier.
Quand on a vraiment trop bu, on se donne des petits becs sur la bouche.
Personne ne comprends notre relation.
Les filles qu'il fréquentent me voient d'un drôle d'oeil.
Quand il me voit avec d'autres gars, il me fait des petits commentaires jaloux.
Quand je le vois avec d'autres filles, je lui fait la baboune.
Je n'ai vraiment aucune attirance sexuelle pour lui.
Je l'aime comme une folle.
Il m'adore et me le dit tout le temps.

Drôle de relation, mais de loin ma préférée.

mardi 29 septembre 2009

Blague du jour

Quelle est la différence entre une fille et une remorque?

...

Les deux c'est pareil : quand elle est bien pinée, elle s'accroche.

jeudi 24 septembre 2009

Post existentiel

Je suis tombée dans le panneau. Pas mal solide en plus. Il y a quelques jours, je rencontrais Mr.Sarcastique. Deux jours plus tard, il m’invitait à souper chez lui. Il avait cuisiné tout l’après midi, c’était impressionnant. On a passé une soirée et une nuit magique.

Ensuite, plus de nouvelles. Ne répond plus mes appels. Ça frise le ridicule. La grosse histoire cliché.

J’aimerais presque l’appeler juste pour l’informer que si il ne cherchait qu’à m’attirer dans son lit, la prochaine fois, il pourrait oublier la méga bouffe et tout le tralala…juste le vin aurait amplement fait la job.

Ce qui me fâche un peu, c’est que je suis tombée en amour avec une idée. Je me suis imaginée avoir un répit. J’ai pensé que la vie me faisait un cadeau. Qu’elle m’envoyait quelqu’un avec qui je pourrais tout simplement me calmer, quelqu’un avec qui je pourrais concentrer mes énergies sur des projets, sur des choses gratifiantes et valorisantes. J’ai pensé que peut-être c’était mon tour à moi.

J’ai toujours pensé que chaque déceptions et chaque moments où j’ai été humiliée ou mal traitée me menaient dans les bras d’une personne extraordinaire. J’ai donc toujours été patiente. J’ai une confiance énorme en la vie. Lorsque j’ai rencontré Mr.Sarcastique, j’ai eu un coup de foudre pour une idée. J’ai eu un coup de foudre pour une vie que j’aimerais vivre. Plus calme et plus enrichissante.

Ça n’a pas marché. Ce qui me manque le plus maintenant, ce n’est pas lui mais bien cette belle idée. Si je ne lui convient pas, c’est franchement tant pis. His loss. Par contre, il m’a fait pensé à tout ça. J’ai aimé tout ce que j’ai vu, tout ce que j’ai pensé dans ma tête. J’ai bien aimé m’imaginer dire à ma famille : oui, j’ai quelqu’un dans ma vie.

J’ai aussi aimé l’idée d’avoir quelqu’un pour qui me forcer, quelqu’un qui m’aiderait à pousser mes limites plus loin, qui m’encouragerait à franchir les barrières qui se dressent devant moi.

Je suis très bien avec moi-même depuis 3 ans mais je réalise que je manque de volonté. Il me manque un petit coup, un petit plus. Je me laisse paresseusement bercer par les plaisirs qui s’offrent devant moi. Je tombe facilement dans l'évasion, la fête, l’alcool et la drogue. J'ai un gros besoin de me sentir vivre. Très très fort.

J’ai de très bonnes amies autour de moi. Toutes aussi autodestructrices mais toutes aussi intelligentes. C’est grâce à elles que je suis heureuse. Elles sont stimulantes, vivantes, mais surtout, elles me comprennent. Elles sont comme moi. Elles me supportent et m’accompagnent dans les nuits les plus folles. Elles sont mes partenaires avec qui je consomme jusqu’à m’endormir sur le plancher de ma cuisine mais ce sont les même qui me tirent de ma torpeur le lendemain et qui m’empêchent d’aller m’enfoncer trop loin. On s’encourage à retourner à nos vies et à nos responsabilités. Parfois avec un mal de tête, mais toujours avec le sourire. Ce sont elles qui font que je suis aussi solide.

La semaine dernière j’ai cru avoir rencontré quelqu’un qui s’ajouterait à cette vie et qui pourrait faire un peu d’ordre là où il a du chaos. Quelqu’un qui me verrait exactement de la façon dont il faut me voir. J’ai cru que j’allais enfin avoir l’occasion de respirer, souffler, guérir, oublier, m’abandonner, baisser mes gardes, ralentir le rythme, reprendre une peu de santé. J’ai cru pouvoir prendre une pause. Arrêter le marathon de fou qui m’essouffle depuis trois ans.

Lui, il ne va pas me manquer. Il peut aller se rhabiller avec ses mets italiens, son dossier est déjà classé dans ma tête. S’il n’a pas su voir ce qu’il y avait à voir en moi, dommage.

Mais cette belle idée va me manquer.

samedi 19 septembre 2009

Le retour et le coup de foudre

Jeudi soir dernier, je suis sortie avec quelques amis.
Nous n'avions qu'un seul but: ce soir on se démolis.

J'étais donc dans un état avancé d'intoxication sur le dancefloor quand tout à coup, j'aperçois une vieille fréquentation: Mr.California. Ça faisait au moins deux ans que je ne l'avais pas vu et j'étais très surprise de le croiser (je le croyait marié en Californie ou en ski dans les Alpes ou encore dans un ranch à Calgary mais surtout pas ici, à Montréal). J'avais tenté désespérément de le retrouver avec tous les outils de communication à ma disposition mais je n'avais jamais réussis à le retracer.

C'est donc avec toute la motivation du monde que je me suis dirigée vers lui. Toujours aussi beau. Toujours aussi sexy. Toujours aussi...grr...

Heureusement, il était content de me voir, lui aussi. Il m'a annoncé qu'il avait une copine sérieuse, mais malheureusement pour cette copine sérieuse, l'alcool dans mon sang m'empêchait de ressentir toute culpabilité et ça avait l'air d'être la même chose pour Mr.california.

Ça n'a donc pas pris grand chose pour que nous nous retrouvions dans les bras l'un de l'autre.

Quand le bar a fermé, on est tous sortis et il m'a invité à aller continuer un peu la fête chez son ami. Dans le temps de le dire, je me suis retrouvée à faire des cochonneries à l'arrière d'une voiture alors que son ami conduisait.
J'ai le souvenir d'avoir pensé "on a donc ben pas de classe" et ensuite, plus de souvenirs.

Réveil brutal le lendemain. On était chez l'ami qui nous avait gentiment conduit alors qu'on se tripotait à l'arrière de la voiture. J'avais mal à la tête et j'essayais de penser à la meilleure façon de récupérer mes choses et filer en douce quand tout à coup, le destin en a décidé autrement.

Mr.California s'est réveillé. Je me sentait un peu mal, je ne savais plus trop comment s'était terminée la soirée. Lui, avait l'air de se sentir un peu coupable puisqu'il venait visiblement de tromper sa copine. On a commencé à jaser un peu et on a décidé d'aller réveiller son ami dans sa chambre. On s'est donc glissé dans son immense lit. Moi au milieu. Il était de bonne humeur pour quelqu'un qui a dû nous entendre toute la nuit (dans sa voiture ET dans sa maison) et je le trouvais particulièrement sympathique. On a fait quelques blagues. On s'est mis à parler de tout et de rien. Je me sentait mieux. On riait, on chialait, on écoutait de la musique. On a passé trois heures au lit comme ça, à raconter n'importe quoi. Au cours de ces heures là, j'ai réalisé que l'ami de Mr.California avait exactement le genre d'humour sarcastique que j'adore. Il me faisait rire sans arrêt. En fait, l'ami de Mr.california était exactement mon genre.

vers 14h, on s'est décidé à aller déjeuner au resto.

Pour se rendre, Mr.california a décidé de prendre sa voiture et m'a suggéré d'embarquer avec son ami. Je crois qu'il avait compris qu'une belle complicité s'était installée entre moi et son copain. Je crois aussi qu'il devait appeler sa copine...

Chose certaine, Mr.California n'existait plus dans ma tête. Je n'avais d'yeux que pour son ami. Il était trop drôle, j'étais complètement sous le charme. Un genre de coup de foudre. J'ai décidé de le surnommer Mr.sarcastique.

Dans la voiture, on a eu l'occasion de confirmer notre complicité. C'était comme si on avait été amis depuis toujours. Il a pris mon numéro. Ensuite, j'ai pris son cellulaire de ses mains, j'ai relevé mon chandail et j'ai pris une photo d'un de mes seins. Je l'ai configuré comme image d'acceuil. Il était content.

Je trouvais que c'était le plus beau des lendemains de veille.

lundi 14 septembre 2009

Un de retrouvé!

Mr.Intense est revenu dans le portrait. Faut croire que son histoire de fille qu'il m'avait raconté l'autre soir n'a pas duré. Pour être honnête, je me fou complètement des détails. Ce qui importe, c'est qu'il soit revenu. Après mes adieux avec Mr.oh-my-god, j'imagine que c'était un petit cadeau de la vie.

J'ai donc reçus un des booty calls que je préfère: le matinal.

6h15 am
dring dring.
C'est un numero I.D. Bloquée.
Fatiguée mais curieuse, je réponds:

- Rhhrmarhhm..allo?
- Hey cat!
- Oui..
- C'est moi ça va?
- OH!!! oh ... oui? oui..toi?
- Ben ouais, qu'est-ce que tu fais?
- Je dormais
- Moi je chillais. viens tu chez moi?
- oui.
- ok à tantôt.

J'adore Mr.intense. si simple. tellement intense. Il n'a pas d'heure. C'est à peine si il sait que les gens normaux dorment le matin. Peut-être même qu'il ne le sait pas.
Il m'appelle à 6 heure AM et me demande tout bonnement ce que je fais et me propose tout aussi simplement de venir le rejoindre pour quelques heures de plaisir...

Pourquoi la vie devrait-elle être plus compliquée?

samedi 12 septembre 2009

Le resultat

La semaine d'initiation s'est conclu avec la création d'un Lipdub. C'est un video qui se tourne avec UN seul plan séquence et qui s'avère être un énorme défi de coordination et d'organisation. En tant qu'étudiants en communication, nous avons réussis à en concevoir un et le résultat est assez bon pour se mériter une petite place sur mon blog!

Défi: Deviner je suis où dans tout ça!

jeudi 10 septembre 2009

Les Initiations

Cet automne je commence un autre bac à l'université (je suis dans le genre éternelle étudiante).

Communication-Relations Publiques.
Eh oui! Un bac de filles.
100 filles pour 2 gars, c'est pas bon pour moi.

Par contre, j'ai pu réaliser que le manque de testostérone dans les groupes ne diminue en aucun cas le caractère grivois des initiations.

J'ai donc passé la semaine à chanter et crier ce genre de choses:

UN MA-XIMUM DE FUN!
UN MI-NIMUM DE CLASSE!

***
on aime le U
surtout le Q
À Montréaaaaa!!
UQAM UQAM!

***
La meilleure façon de baiser, c'est sûrement la nôôôtre!
C'est de s'mettre derrière quelqu'un,
pis de l'faire saigner!

***

L'alcool aidant, on a quand même eu beaucoup de plaisir.
Je crois avoir frenché à peu près 15 personnes (ça rapportait des points à mon équipe).
J'ai eu de la bière dans le nez à force de boire trop vite et dans toutes sortes de positions, j'ai croqué une pomme pleine de tabasco, ils nous ont même fait mangé des céréales fruitloops avec de la bière. Un régal.

Pleins de choses auxquelles je n'aurais jamais (au grand jamais) participé d'ordinaire, mais cette fois, j'avais envie de faire les choses à fond. J'avais envie de m'intégrer à la masse étudiante, vivre l'expérience jusqu'au bout. J'ai toujours été à l'université en ne parlant à personne, en trouvant que tout le monde était fatiguant avec leur grandes motivations. Je roulais les yeux en voyant des groupes un peu trop enthousiastes.

Cette année j'ai pris la résolution de vivre l'expérience universitaire à fond et au final, j'ai eu beaucoup de plaisir à faire le rally des bars avec les nouvelles collègues de classes.

Détail croustillant: je me suis méritée une médaille pour la danse la plus lascive sur un gars de construction. oui oui.

J'ai vraiment le respect de tout le monde maintenant...............

mardi 8 septembre 2009

Le talk

Moi et Mr.Oh-my-god, on s'est retrouvés sans même le vouloir.

C'était samedi, en début de soirée, au piknic électronik.

Par un drôle de hasard, on s'est croisé alors que James Holden prenait le contrôle des platines.

James Holden a été un des DJ qui a bercé toutes notre histoire avec sa musique.
On écoutait tout le temps le même CD qui était un vieux set de Holden (Balance 005) qui commençait avec une pièce qu'on aimait particulièrement (The difference it makes - MFA).

Quand je l'ai vu au piknic, je suis immédiatement allée à sa rencontre. Il était seul, ça me rassurait un peu. On est allé dans un endroit un peu plus repoussé où on pouvait se parler en paix. On a parlé de nos vies, de l'automne qui arrivait, du gros week-end qu'on avait devant nous. Il m'a demandé comment allait mes amours. Je lui ai raconté les grandes lignes, sans trop de détails. Quand j'ai finalement réussie à aborder le sujet de sa fréquentation, il a confirmé ce que je pensais:

-Je crois que ça pourrait être sérieux. Je sais pas mais peut-être...
-Est-ce que tu pense qu'on va se revoir?
-...
-Ouch...
-On avait toujours été clair là-dessus
-Oui je sais et je savais que ça allait arriver un jour. Ça me fait de la peine de savoir que je ne te verrai plus. Je t'adore tellement! Tu es tellement différent.
-Merci Cath, toi aussi tu n'es pas comme les autres. On a vraiment eu des bons moments.
-...
-...
-...
-t'as le coeur serré là enh?
-mh-hnm
-viens dans mes bras.

Alors que je m'engouffrais dans le creux des bras de Mr.oh-my-god et qu'il me flattait les cheveux, notre pièce préférée a jouée. On s'est regardé et on a souri. J'ai vu ça comme un signe. Comme une boucle qui se referme.

C'était la plus belle façon de terminer avec lui. Sur des paroles senties, dans ses bras, avec notre musique. Alors que j'avais pleuré toute la semaine en l'imaginant avec une autre, j'étais étrangement légère, j'avais l'impression de flotter. Un immense soulagement m'a envahie.

Je l'ai laissé partir et je me suis retournée vers le piknic. Vers les gens qui dansaient, vers le DJ, vers mes amies qui me faisaient des grands signes et vers le couché de soleil sur Montréal.

J'ai donc avalé la petite pilule rouge qui était dans le creux de ma main et je me suis élancée dans la foule. Viva Piknic!

mercredi 2 septembre 2009

L'autre côté de la médaille

Il y a un mois, je racontais comment je passais d'un homme à l'autre, dans le temps d'une nuit...

Samedi soir dernier, la vie a voulu remettre les pendules à l'heure...

C'était un de ces soir où je me sens particulièrement confiante, le genre de soir où j'ai l'impression que rien ne peut m'arriver. J'avais un beau petit outfit, des talons bien hauts, de l'argent en poche, une destination, des amis motivés...Tout était en place pour une soirée parfaite.

Après un pre-drink à la maison et un petit arrêt au bar de ma colloc (pour l'encourager dans sa soirée de travail et prendre 2-3 shots au passage), je me retrouve au Karma où un bon DJ devait jouer ce soir là. J'étais prête à prendre d'assaut la piste de danse, lever les mains au ciel et me déhancher toute la nuit. Malheureusement, ce n'est pas vraiment ce qui est arrivé...

Deux minutes après mon entrée, je croise Mr.Intense. Par hasard.
Je souris et me dirige vers lui

-HEYYYY!! Ça fait longtemps que je t'ai pas vu!!!!

-CAT!! heyyy!! ben ouiii je sais...c'est...c'est un peu ma faute en fait...tu sais...j'ai commencé à fréquenter une fille et c'est comme devenu un peu plus exclusif...j'ai eu le goût de t'appeler pleins de fois mais...je me suis retenu..

-... (damnit)

Je l'ai donc doucement pris dans mes bras et j'ai murmuré:

-Bon, ok alors...Mais dès que cette histoire de fréquentation est terminée, tu m'appelle okay?

Sur quoi il m'a fait un grand sourire et m'a répondu à l'affirmative. C'est donc un peu décontenancée mais rassurée que j'ai continué mon avancée dans le club. C'était plein à craquer et j'avais de la misère à mettre les pieds uns devant l'autre. Je regardais un peu à droite et à gauche, question de voir si il n'y avait pas quelqu'un que je connaissais quand tout à coup je l'ai vu. Mr.OH-MY-GOD.

Doublée de motivation, je me suis avancée jusqu'à lui et j'ai glissé ma main dans ses cheveux. Il s'est donc retourné et m'a reconnu. Par contre, j'ai tout de suite senti que quelque chose n'allait pas. Effectivement, après m'avoir salué, il m'a annoncé sur un ton très sérieux:

- Cath, il faut que je te dise...je...je fréquente une fille ces temps-ci...et elle est avec moi ce soir. Je..j'imagine que tu comprends ce que je veux dire?

-...

-...

-aghhrh...aaaah...ok...

Un gros coup de poing. Une bombe atomique. Un éclair à travers le corps. Ouch ouch ouch, ça brûle, j'ai mal. AU SECOURS. Trop de monde. ça pousse dans tout les sens. J'ai besoin d'air, je dois partir. Tout de suite. Je ne dis pas au revoir. La porte LA PORTE! Mon sac. merde mon manteau. Je dois tout récupérer. Quitter.Vite vite vite. Je veux pas la voir. mon dieu non! non! Je veux voir personne. Ouch mon ventre. Retiens tes larmes. juste VISE la PORTE. Bordel. TAXI!!!!!!!!

Temps total passé au Karma ce soir là: 7 minutes.

Non seulement mon Mr.intense m'annonçait qu'il avait maintenant quelqu'un dans sa vie mais il fallait en plus que 5 minutes plus tard, mon préféré, mon chéri, celui à qui je pense tous les jours depuis un an maintenant...il fallait que mon Mr.Oh-my-god me quitte, sur une phrase aussi ridicule. Une autre. Une autre que moi. Une autre à qui il va raconter toutes ses histoires. Une autre qu'il va prendre en photo dans son lit, sur le comptoir ou sur le plancher. Une autre qui va paresser au lit avec lui pendant des heures. Une autre qui va arpenter les bars de la rue Mont-royal en sa compagnie.

Le mode de vie que j'ai choisi et cette accumulation de relations sans engagement font en sorte que tout peut se terminer avec une phrase aussi simple. C'est le gros revers de la médaille. Celui que je m'applique à ignorer tous les jours et toutes le nuits. Je n'ai donc rien dit. Il n'y avait rien à dire. J'avais accepté de jouer à ce jeux, je devais donc assumer.

Pour Mr.Intense, c'est pas trop grave, j'ai juste perdu une fréquentation...
Mais quand je pense que j'ai perdu Mr. OH-MY-GOD, je constate que j'ai perdu mon partenaire, mon complice.

jeudi 27 août 2009

Hook up!

Cette expression là peut tellement avoir de définitions différentes.

Selon certains, un hook-up, c'est tout ce qui se fait sans vraiment passer à l'acte lui-même (donc, s'embrasser, se toucher, etc..)

Selon d'autre, ça inclu tout ce qui peut se passer entre un gars et une fille entre quatre murs, whatsoever.

Selon certains, si tu recommence une autre fois, ce n'est plus un hook up, c'est juste une fréquentation.

Selon d'autre, si c'est planifié (dans le genre à l'aboutissement d'une date) ben c'est pas un hook-up non plus.

Selon certains, un hook-up c'est ce qui se passe entre deux personne qui ne sont pas en couple.

Selon moi, un hook up c'est tout ce qui est fait de façon non prévue, avec quelqu'un qu'on connait plus ou moins (donc qu'on est en train d'apprendre à connaître en commencant par le fond de sa bouche). Le tout fait de façon un peu mal organisée, la plupart du temps dans un état d'intoxication avancé... Donc toujours selon moi, l'incarnation du hook-up serait dans un bar, avec un inconnu, sur la banquette au fond du V.I.P. lounge.

Est-ce que j'ai déjà hook-up?
Ça se peut bien...

lundi 24 août 2009

Hier j'étais chaude

Ok, first, j’adore ce blog.

Je me sens toujours mieux quand je réalise qu’il y en a d’autres qui comme moi, considèrent que la vie sans alcool, c’est moins plaisant. Alors pour leur faire un petit hommage, c'est mon tour d'être chaude.

Donc hier j’étais vraiment chaude. J’avais commencé à boire au travail. Au début, j’y allais de façon subtile, refusant d’abords gentiment les verres des clients puis, « puisqu’ils insistaient » et que « le client à toujours raison », ben je leur proposaient de me verser un verre (et tant qu’à y être, d’en verser beaucoup) et de le laisser sur la table. Ensuite, discrètement, lorsque je passais proche de ces généreux clients, j’en profitais pour caler le verre et demander un re-fill.

Après quatre ou cinq verres, j’avais pas mal aidé à vider leur bouteille. Je me disait qu'au fond j'étais rentable pour le bar parce qu’inévitablement, ils ont acheté une autre bouteille. La soirée était loin d’être fini.

Ma vigilance a baissé d’un petit coup après le 1/3 de la bouteille de vodka que je m’étais enfilée. La table de mon poste commençait à être remplie de verres de couleurs différentes avec des pailles de toutes les grandeurs. Je crois que mon boss a commencé à comprendre que m’enfilais pas juste des Shirley Temple quand il a vu que je buvais dans des petits verres à apéritifs avec des longues pailles qui servent aux pichets de sangria. Au moins il a rien dit. L’été achève et il m’aime bien, ce qui a fait qu’il a pas voulu briser notre lien de confiance en allant inspecter le contenu de mes verres. J’ai eu deux secondes de culpabilité parce que ça faisait deux-trois heures que je n'étais plus vraiment digne de sa confiance.

Pour noyer mon petit sentiment guilty, rien de mieux qu’un bon shooter de Jack que le gars de la sécurité m’a gentiment offert. Je sais pas si il savait que c’était pas tout à fait mon premier verre de la soirée mais il croyait vraiment bien faire en m’offrant un « petit quelque chose à boire».

C’est quand un client s’est mis à m’offrir des Black Russians que mon estomac a décidé de me faire part de son opinion. Pas un mal de cœur (en fait oui, un peu) mais surtout des tiraillements intérieurs qui m’empêchaient de rester debout. J’avais envie de me coucher en petite boule sur le plancher du bar (et sachez que pour avoir envie de se coucher sur un plancher aussi sale, faut vraiment que ça fasse mal).

Là dessus, tout le monde y est allé de son opinion :

-les mélanges! Les mélanges! Toujours pareil!! Faut pas mélanger (le gars de la sécurité)

-Moi je pense que c’est le staff meal…c’était moyen frais aujourd’hui (une serveuse)

- Ben bois de l’eau! Bois de l’eau! (le client des black russians)

- Vas tu être correct pour qu’on aille quand même chez moi après notre shift? (Mr.grand-blond, un peu inquiet)

Finalement, en faisant promettre à Mr.grand-blond qu’il y avait de l’alcool qui nous attendait chez lui, j’ai pris mon mal en patience et j’ai enchainé des vodka soda en lui promettant que même s’il devait me trainer par les cheveux, on finirait dans son lit.

Sur cette belle image romantique, on a repris le travail. Heureusement, il restait juste 15 minutes avant le last call et les vodka soda faisaient l'effet d'un bon Pepto Bismol sur mon mal de ventre.

Je me rappelle plus trop comment j’ai fait pour closer mais je sais que je me suis retrouvé dans le lit de mon beau collègue parce que je suis là en ce moment et que j’ai un peu mal au cuir chevelu.

samedi 22 août 2009

Damnit.

L'an dernier, ma vie de célibataire avait été chamboulée par la rencontre de Mr.Regard...
J'avais passé plusieurs mois à me consacrer à cette unique personne qui me rendait plus ou moins l'attention que je lui vouais.
Puis, par miracle, il a tranquillement disparu de ma vie. Il est repartit vivre à Toronto et j'ai pu l'oublier et faire renaître à ma liberté d'esprit si précieuse qui avait complètement disparue derrière mes incertitude et mes tourments. Bref, mes ailes ont repoussées.

La semaine dernière, alors que j'étais au piknic électronik avec une copine, je l'ai vu. J'étais heureuse de le voir, ça faisait longtemps. Je me suis donc dirigée vers lui, tout sourire:

-Heeyyyyy!!!!! how are you!? it's been a while!!!!

-Yeah! I know, I didn't have a chance to come to montreal this summer, I work a lot and there's this thing... ( blablabla..je ne l'écoutais plus, je le regardais. Ses gestes, ses cheveux, son sourire, ses yeux )... and I really miss Montreal!!!

Sur ce, je me suis retournée vers ma copine:

- Ehh merde, je l'aime encore.

- On change de spot?

- Oui.

jeudi 20 août 2009

Temps mort.

C'est drôle.
C'est toujours quand j'ai le sentiment que tout va bien que tout bascule.
J'exagère mais après quelques semaines à rouler d'un Messieurs à l'autre, j'avais commencé à m'habituer à toujours avoir ce que je veux.

Le lendemain de Mr.Connecticut, j'avais regardé mon téléphone et j'avais réalisé avec une joie immense que durant la soirée passée avec mon bel américain, j'avais reçus un appel de Mr.Intense, Mr.OH-MY-GOD et Mr.Grand-blond, l'un à la suite de l'autre...

J'ai donc pété mes bretelles, pensé que je l'avais facile et j'ai baissé ma vigilence.

Un appel de trop par-ci et un texte un peu abusif par là et...Ça fait deux semaines que je suis à sec. Sans trop de nouvelles.

lundi 17 août 2009

Mr.Connecticut: la suite!

Je venais de rentrer dans sa chambre. J'étais encore stressée par ma tentative de passer inaperçue dans l'hôtel mais la perspective des moments à venir était rassurante.

Mr.Connecticut était en train de me verser un verre. Tout irait bien.

Ces moments sont mes préférés. Les moments où on se retrouve enfin seuls, dans la possibilité de se laisser aller à notre désir mais que rien n'est encore donné. Chacun de notre côté, on devait se demander comment charmer l'autre sans le brusquer, sans avoir l'air trop entreprenant (parce que dans une chambre d'hôtel, veut/veut pas, le mobilier est tout de même orienté vers la chose).

Pleins de petites considérations techniques devenaient importantes à calculer.
Je m'assois où?
sur le lit? (un peu too much)
sur la petite chaise à côté de la table? (un peu trop sérieux)
Sur le divan (avec les 45 coussins différents, faudrait défaire le set-up design/fashion et les déposer par terre?...Non! trop awkward)

Mr.Connecticut, dans sa perfection et son absence de stress pour les détails de la vie, proposa le meilleur: Le balcon, au soleil.

On a donc bu l'appéro en parlant de tout et de rien. La vue du 18e étage m'a donné l'occasion de lui expliquer ma ville, vue d'en haut. Le nord, le sud. la montagne, le plateau, le stade. On a réussis à définir la direction exacte vers laquelle marcher pour atteindre le Connecticut.

Après quelques verres, on a décidé d'aller manger. Petit stress encore une fois pour sortir de l'hôtel mais l'alcool avait commencé à me rendre un peu insouciante. On s'est engouffrés dans un taxi et je lui ai annoncé qu'à partir de ce moment, c'était moi qui décidait. "Forget Crescent's street my dear! Forever!"

On a alors partagé des pâtes et un burger plein de fromage à l'Avenue suivis de bons Mojitos au Baraca. On a marché sur Mont-Royal, on a croisé des amis, tout coulait parfaitement. On commençait à avoir trop bu quand on s'est retrouvé devant chez moi.

Mon appartement était vide. Merci colloc qui travaille de nuit. On a eu l'occasion de s'asseoir sur mon sofa (sans les 45 coussins de ceux de l'hôtel). J'ai donc eu l'occasion de mettre mes jambes sur les siennes. Il a alors eu l'occasion de mettre ses mains sur mes jambes. Et ainsi de suite...

Nous en étions donc à profiter l'un de l'autre quand tout à coup, son téléphone s'est mis à sonner.

Première sonnerie: il répond pas, bien sûr.
Deuxième: non plus.
Troisième: il est ben fatiguant ton ami!!!!!
quatrième: ok! what!!!

Il a finalement répondu. Son ami (avec qui il était pour le week-end à Montréal) lui demandait de revenir sur le champs à l'hôtel pour une urgence. "Ok, let's go back to the hotel"

Je me suis dit: "aaah non! pas encore le stress de passer inaperçue! une troisième fois!"

Heureusement, l'hôtel a multiples bars qui s'activaient tellement à cette heure nocturne que je suis encore une fois passée inconito. La grosse urgence, c'était un party dans la chambre que son ami avait commencé en invitant quelques personnes et il tenait à ce qu'on se joigne à eux. Wow! C'était quand même mieux qu'une mauvaise nouvelle. On a donc fêté avec eux (tant qu'à y être, why not?) jusqu'à ce que je m'endorme sur le lit, trop fatiguée. Je me suis donc réveillée le lendemain avec Mr.connecticut qui dormait à côté de moi. On était encore habillés, les deux. Lui, devait partir pour Tremblant. Moi, j'avais juste envie d'une bonne douche.

J'ai quitté l'hôtel par les escaliers d'urgence (trop stressée, le matin, pour prendre l'ascenseur et affronter l'épreuve du lobby). En marchant dans la rue, j'ai réalisé que durant toute cette nuit, on ne s'était qu'embrassés. Rien de plus. Mais que ça avait été une des nuits les plus magiques de l'été.

jeudi 13 août 2009

Mr.Connecticut

Je l'ai rencontré au travail.

Mise en situation pour les besoins de l'histoire:
Le bar dans lequel je travail est celui d'un hôtel. En tant qu'employés, nous devons respecter certaines règles de conduites. Nous n'avons donc pas le droit de fréquenter les clients et surtout pas de fréquenter les chambres...


Lui, il était à Montréal pour le week-end. Mi-trentaine, très beau mais surtout, très charismatique. Un grand charmeur mais tout en subtilité. Genre de gars qui ne connait pas le mot stress. Tout va toujours bien avec lui. Il ne parlait pas fort (comme certains autres touristes américains) et était courtois et souriant avec tout le monde.

J'étais complètement sous le charme. Il a passé la journée à me parler, à m'offrir des verres, mais surtout, à me faire rire. Je répondais gentiment avec un intérêt à moitié dissimulé mais en fait, j'avais juste envie de laisser ma job sur-le-champs, déchirer mon uniforme et lui sauter dessus. Je n'ai donc pas été déçus quand il m'a invité à le rejoindre à sa chambre pour un verre après mon shift.

Par contre, j'étais divisée (travail/sérieux versus plaisir/folie).

J'ai réfléchis un peu (question de jouer les filles responsables), mais mon choix était fait. Je ne quitterais pas l'hôtel sans avoir fait un tour dans la chambre de Mr.Connecticut. en plus, cette notion d'interdit m'excitait pas mal.

C'est donc avec le plus grand stress que j'ai pris l'ascenseur et que j'ai longé les couloirs du 18e étage, la tête très basse pour éviter les caméras.

Il avait laissé la porte entrouverte comme je lui avait demandé (pas question de frapper à la porte et d'attendre, j'étais en mission top-secret, j'étais comme un agent double en danger de mort). Je me suis glissée doucement à l'intérieur et j'ai regardé devant moi. Wow. Non seulement la chambre était spacieuse et luxueuse mais il y avait lui au milieu. Lui, Tout aussi beau et tout aussi calme, bouteille de Vodka à la main, en train de me servir un verre. Derrière, il y avait un immense balcon avec une très belle vue, les portes et fenêtres étaient ouvertes et laissaient passer le vent. Il devait être 19h, la lumière du soleil était magnifique.

J'ai alors pensé : "Wow. Ma vie est un vrai roman harlequin!"
C'est même pas des blagues...

à suivre...

lundi 10 août 2009

Mr.OH-MY-GOD a un JE-NE-SAIS-QUOI

C'est pas une vie trépidante et remplie d'aventure, ni une confiance en moi boostée aux hormones qui m'empêchent de faire une mini crise cardiaque à chaque fois que je le vois.

C'est tellement frustrant!

En plus, je le croise partout. Dans les bars, les restos, les party (aaah..ce petit Plateau-Mont-Royal..)

J'ai calculé que ça me prends une trentaine de minutes pour que j'arrête d'être troublée quand je le croise par hasard.

Comme si réaliser qu'il a une vie en dehors de nos aventures me fait paniquer...

mercredi 5 août 2009

Dur dur de travailler ensemble...

Après avoir déclaré à deux reprises que c'était terminé avec Mr.Grand-blond, je me suis de nouveau retrouvée dans son lit...
Ça me semble inévitable...

1. On travail ensemble (dans un bar)
2. On fini toujours aux petites heures du matin (bien réchauffés)
3. On a une chimie qui est difficile à étouffer (et à camoufler)

Résultat: nos collègue ont des soupçons, je stress un peu quand je le vois servir de jolies filles, il me fait des commentaires comme "ouin! tu pogne ce soir...tous les clients sont après toi!" etc.

L'été est tellement spicy...

mardi 4 août 2009

Les ingrédients d’une belle surprise

-Une soirée tranquille
-Une bouteille de vin avec une bonne copine
-Une séance de chialage sur les hommes
-Un chialage particulièrement orienté vers les défaites du moment (lire ici Mr.Intense)
-Se fatiguer
-Décider d’aller se coucher
-Préparer son cadran pour le lendemain
-Mettre son pyjama
-Entendre la sonnerie du téléphone alors qu’on se brosse les dents
-Réaliser que c’est Mr.Intense, out of the blue, comme j’aime
-Se rhabiller
-Sortir en courant dans la nuit.

À faire dans l’ordre et le plus souvent possible.
Note : la bouteille de vin peut se rajouter au goût, à n’importe quelle étape.

lundi 3 août 2009

La grande déception

Je croyais que Mr.Intense faisait maintenant parti de mon harem.

Après quelques moments d'extase passés avec lui, j’avais une bonne confiance qu’il serait un de mes « ready to go » réguliers.

Un soir, j’ai donc testé son potentiel de booty call avec un texte assez cru et évocateur de mes intentions.

Aucune réponse. C’était vraiment gênant avec ce que je venais d’écrire…

Je lui ai donné une seconde chance la semaine suivante. Infructueux, encore. Ouch l’égo.

J’ai eu mon petit 15 minutes « je hais les hommes » et j’ai décidé de ne plus jamais faire appel à lui. FUCK IT. Il saurait où me trouver s’il voulait me voir mais moi, je n’allais plus me donner la peine.

samedi 1 août 2009

Surprise!

Mr.Grand-blond a fait un retour en force un samedi soir au travail. Ça m'a valu trois jours dans ses bras. Une petite Idylle très agréable qui s'est terminée lorsque la réalité nous a repoussé au travail et que notre mini-relation n'a pas tenu le coup. Ça m'a valu une journée de déprime mais au moins, quand je le vois maintenant je peux me dire: "been there done that!"

mardi 28 juillet 2009

Fait divers...

J'ai déjà flashé Benny Benassi.
C'étais au Stéréo, il y a deux ans. J'étais sur le speaker qui fait face au DJ.
Je passais une belle soirée, Benny mixait très bien et BAM, j'ai levé mon chandail sous ses yeux.

M'a-t-il vu?

aucune idée...

samedi 25 juillet 2009

La fuite des milles plaisirs!

J'hésitais.
Rester chez Mr.Intense ou fuir chez Mr.Oh-my-god.
Le choix peut sembler évident, j'avais déjà Mr.Intense à portée de main...mais J'ai eu envie d'aventure.

J'ai donné à Mr.Intense l'excuse du "je dois me lever tôt demain" et il est venu me reconduire chez moi. C'est ce qui est bien avec Mr.intense, c'est qu'il ne se formalise pas du fait qu'on ne couche pas ensemble nécessairement. En bref, il a pas bronché. Il est génial.

J'avais quand même une petite touche de culpabilité puisqu'il m'a reconduit si gentiment et que moi, je suis entrée dans le hall de mon immeuble, j'ai attendu une quinzaine de secondes et je suis ressortie en criant TAXI! et dans ma tête j'ai pensé vive le célibat.

Mr.Oh-my-god m'a accueilli tout sourire. Nos rapports se sont avérés à la hauteur de ce que nous sommes capable, lui et moi. Quel homme!

Le lendemain, j'ai quitté tôt et je suis rentrée chez moi. J'avais congé, j'étais heureuse.

L'apogée de ma vie de célibataire s'est alors fait entendre par la sonnerie de téléphone.

Coup du destin ou chance inestimable? Je ne sais pas mais c'était Mr.intense qui n'avait toujours pas dormi et qui voulait que je vienne le rejoindre. Why not.

Je suis donc repartie, direction intensité.
La journée de vendredi a été entièrement vouée au plaisir.
Belle façon de commencer son week-end car en plus, Mr.grand-blond est complètement tombé dans l'oubli!

mercredi 22 juillet 2009

Mr.Intense, à la rescousse!

(Suite du dernier post)

Je marchais croche. J'étais déroutée par ce que je venais de voir. Je ne savais plus trop quoi faire...

Fini Mr.Grand-blond.

J'ai donc acheté deux bouteilles de vin et j'ai envoyé les textes suivants:

À ma colloc: "Mr.grand-blond se pogne une fille au travail. On boit."

À une autre copine: "Mr.grand-blond se pogne une fille au travail. Peux tu me trouver le numero de Mr.intense S.V.P.!!!!"

Ma colloc m'a acceuillie avec les verres à vin. On s'est assises par terre dans le cadre de porte de l'entrée et on a ouvert les bouteilles. Deux minutes plus tard, ma copine m'envoyait le numéro de téléphone de Mr.Intense.

Je me sentais mieux.

J'ai donc texté Mr.intense sur le numéro qui s'est avéré être un numéro maison. Deux minutes plus tard, il rappelait, en se demandant qui avait envoyé un texte à son numéro résidentiel...

On a alors eu la conversation la plus awkward imaginable...

-Salut c'est qui?
-Hey! C'est Cath, ça va? J'ai eu ton numéro via mon amie...
-Ok, cool, ben..ça c'est mon numéro maison, les textes marchent pas...
-ben...heu..oups..ben...c'est ça ..j'étais partie sans prendre ton numéro l'autre jour..pis ben là je buvais du vin..pis..ben...c'est ça!
-cool! ben je pensais pas ravoir de tes nouvelles...
-ouais..ouais ben, j'étais partie vite et...
-...
-ben entk là t'as mon numéro et j'ai le tiens!
-ouais!
-Ok, ben heu...bye! bonne soirée!

A.W.K.W.A.R.D.

J'ai passé les 10 minutes suivantes à me trouver franchement ridicule quand tout à coup, j'ai reçus un message texte de sa part: "salut! voilà mon numéro de cellulaire :) tu fais quoi ce soir?"

O.H. Y.E.A.H. ! C'était repartit. Mr.Intense venait de me sauver. Mr.Grand-blond était maintenant le dernier de mes soucis.

J'ai donc donné rendez-vous à Mr.Intense au Edgar où je me dirigeais déjà de toute façon avec ma colloc.

Une fois là-bas, j'ai croisé Mr.Oh-my-god. Complètement inattendu.

Mon coeur a fait un petit arrêt, puis, on s'est salué rapidement et on s'est perdu dans la foule. Il a donc disparu aussi vite qu'il est apparu. Pas grave, j'avais d'autres chats à fouetter.

Quand Mr.Intense est arrivé, on a bu et jasé. On a eu du fun avec mes copines. On a donc décidé de tous aller continuer ça chez Mr.intense qui avait de la bière dans son frigo. Je suis partie sans même regarder derrière moi pour saluer Mr.oh-my-god.

C'est une fois rendu chez Mr.intense que j'ai reçus un message texte. Je me suis éloignée de tout le monde pour le lire et mon coeur à fait un autre bond. Mr.oh-my-god. encore. Décidément, celui là me fait de l'effet.

Il me proposait qu'on se voit. J'étais divisée. Que choisir? Mon bel amant favoris qui fait doublement bondir mon coeur ou la nouveauté excitante et chaleureuse?

...à suivre...

jeudi 16 juillet 2009

Mr.Grand-blond

C'était un jeudi comme un autre au travail.
On avait eu une belle journée, on s'entendait bien entre collègues...

On décide donc d'aller faire un petit 5 à 7 après le travail dans un bar tout près.

Après trois verres de vin, j'entends une de mes collègues parler à une autre. À travers leur discussion, je fini par comprendre que l'une encourage l'autre à appeler Mr.Grand-blond. Bien sûr, je commence à m'inquiéter un peu.

15 minutes plus tard, il arrive et se dirige directement vers elle. Il ne la quitte plus des yeux. ils ont l'air contente. Maudit.

Moi, de mon côté, je cale mon quatrième verre. L'alcool me monte doucement à la tête. Un autre, vite!

À un moment, ils se lèvent et nous annoncent qu'ils s'en vont manger. OUCH

Ils partent. Je fais semblant de rien. Par contre, je cale encore mon verre. Iglou iglou.

Voilà, tout le monde trouve qu'ils sont mignons. De mon côté, je m'annonce officiellement à moi même que c'est fini.

Je quitte subtilement le bar. Je ne m'arrête pas, je regarde à peine devant moi, je fixe le sol.
L'alcool tape. Il fait encore un peu jour. La déprime...

mercredi 15 juillet 2009

Confusion

Bien sûr, c'est au moment où tout se bouscule que je n'ai pas accès à mon moyen d'expression favoris pour tout raconter...

Puisque le temps me manque, j'ai quand même envie de faire un petit preview des histoires qui s'en viennent. Ce sera l'occasion pour moi de mieux me comprendre quand je commencerai.

-le flop de Mr.Grand-blond au travail. Méga flop.

-les retrouvailles avec Mr.Intense. À la hauteur de son surnom

-la fuite chez Mr.Oh-MY-God. aurais-je dû?

-la grande déception

-la rencontre surprenante du plus bel homme de ma vie.

-les deux jours passés en compagnie de Mr. Oh-my-god qui m'ont fait l'effet d'un gros boulet sur le coeur que je dois traîner tout les jours, avec grande difficulté.

Les deux dernières semaines ont passé à une vitesse éclaire.
Les prochains jours seront voués aux confidences, j'en ai grandement besoin.

mardi 7 juillet 2009

Mr.Intense

On s'est rencontré il y à peine une semaine.
On revenait du piknic électronik. On était tous finis de chez finis.
On avait consommés à peu près tout et nimporte quoi, toute la journée, et on s'apprêtait à continuer de plus belle chez un ami. On était un petit groupe, une dizaine.

Tu étais là et tu me faisais rire mais sans vraiment plus. Aucune attirance particulière.
Tu m'as fait des tours de magie. Tu étais complètement fini. Ça marchait moyen. tu jouais avec tes cigarettes, tu les lançais dans les airs et essayais de les rattraper avec ta bouche. Tu passais d'une personne à l'autre. Un petit hyperactif. Ta voix manquait de clarté. On sentait que le week-end t'avais achevé.

Je ne sais pas à quel moment j'ai changé ma façon de te voir mais tout d'un coup, après plusieurs heures de tout ce cirque, mon indifférence totale s'est transformée en désir puissant. Tout d'un coup, tu devenais mon objet de convoitise. Pourtant, j'avais passé toute la nuit à m'intéresser à tout, sauf toi.

J'imagine que mon indifférence complète avait fonctionné parce qu'ensuite, ça n'a pas été dur de t'avoir.

On s'est finalement retrouvés chez toi. On avait passé la nuit complète à fêter et il faisait maintenant clair depuis très longtemps. On était tellement bien dans ton loft, c'était comme une bulle. Tes rideaux bien tirés nous ont permis l'illusion qu'il faisait encore nuit et nous offraient une ambiance chaleureuse. Tu étais une des personnes les plus divertissante que j'avais jamais rencontrées. Tu continuais de parler, de dire n'importe quoi. Tu jouais avec tes deux chats et me faisait rire, tout en flattant mon ventre et en embrassant ma cuisse. Tu me montrais pleins de choses, tu te levais, t'éloignais, revenais vers moi, me racontais des millions d'anecdotes. Moi, J'étais bien étendue sur ton lit, à te regarder exister. J'étais très impressionnée. J'enlignais des cigarettes et je laissais ma tête se confondre de toutes tes idées et de tout ce que j'avais pu consommer depuis la veille.

J'ai encore pensé à cette idée réjouissante : ''J'ai toute la journée devant moi et un homme génial avec qui en profiter...''

Pur.Bonheur.

à suivre...

vendredi 3 juillet 2009

1er juillet...

J'ai déménagé.
C'était l'enfer.
Je n'en parlerai pas plus que ça.
De retour avec pleins d'histoires...
dès que j'ai une connexion internet!!

samedi 27 juin 2009

Je ne sais pas résister

Dans la nuit de mercredi soir...
3h am. Je dors. Je reçois un message texte. Mr.OH-MY-GOD

Lui: Bonne st-jean! es-tu up for a shot?

Moi: je ne suis pas up mais bisous quand même

Lui: aarrg...ok bonne nuit tite criss!

Lui (encore): hey désolé hier, moi=fini...

Moi: c'est bon, bonne nuit!

Lui: non! viens-t'eeeen!

Moi: tanant. tu sais que je dis jamais non

Lui: yé!! ok je t'attends!

Il est vraiment le seul gars qui peut m'appeller "tite criss" sans manger une claque...
5 minutes plus tard j'étais en pyjama dans un taxi.
5 autres minutes plus tard, je rentrais chez lui. Il avait un joint roulé sur son comptoir, deux bière bien froides et un gros sourire.

"Salut tannante, je t'attendais!"

mercredi 24 juin 2009

drunk post frustrée, parce que oui, ça m'arrive.

J'adore assurer ma fin de soirée
J'aime bien, au début de la soirée, texter un des mes amants pour être bien certaine de terminer la fête dans ses draps.

C'est ce que j'ai fait ce soir, 23 juin. Supposée St-jean. Tous mes amis à Québec.
Je me suis dit: "je vais boire un bon coup et ensuite finir ça dans le lit de mon beau Mr.Oh-My-God.

Je l'ai donc texté et il m'a confirmé qu'on allait terminer notre nuit ensemble...

my god my god my ass

je crois que ce que je déteste le plus, c'est de me faire choker. Mais surtout, quand on m'a assuré que ce soir, on finissait ensemble

Je suis donc sortie avec l'assurance de finir dans ses bras
J'ai bu avec le plaisir de penser à plus tard, quand je serais avec lui
J'ai refusé quelques invitations en me disant que lui, valait beaucoup plus la peine.
Et à un certain moment, j'ai reçu ce message : "dodo bébé on se reprends"

Ok first, tu m'a jamais appelée "bébé", pourquoi commencer ce soir?
Deuxièmement, OK fine, tu as mieux à faire, mais moi, j'avais tout réservé pour toi (y compris la douche, le rasage intégral, la crème qui sent bon, les vêtements pour le lendemain dans mon sac et quelques autres surprises...)

Quand ma repousse de rasage va douloureusement se faire sentir demain et que je vais vouloir mourir, je vais vraiment penser à toi... et je ne crois pas que ce soit des gentils massages et des belles caresses qui vont passer dans mon esprit...

Je sais que l'alcool emplifie ma frustration mais franchement, je suis déçue. J'aime tout simplement pas qu'on me choke comme ça. Ça me fache, ça me fait sentir comme un deuxième choix quand moi, je l'avais mis dans ma liste TOP priorité.

Mais surtout, je me déteste moi même de toujours mettre mes énergies et mes espoirs sur des choses qui peuvent si facilement s'écrouler. De toujours avoir l'espoir que tout va bien aller, de miser sur des choses si délicates quand les probabilités ne sont pas vraiment favorables. Je m'en veux de regarder mon téléphone aux 5 minutes pour voir s'il m'a appellé quand je pourrais passer du temps de qualité avec mes vrai amis sans me soucier de rien...

voilà. dodo time pour moi maintenant.

samedi 20 juin 2009

Besoin urgent

Mercredi soir, alors que je sirotais paisiblement une bonne bière au Edgar, j'ai eu l'idée de texter Mr.OH-MY-GOD:

hey! ça fait un bout qu'on s'est pas vu! yum yum ce soir?

deux minutes plus tard, je recevais sa réponse:

oui, viens-t'en.

J'ai accouru plus vite que mon ombre. Je sais même pas si j'ai pris le temps d'avaler ma gorgée de bière, j'ai salué presque personne, j'ai enjambé et tassé tout le monde pour sortir le plus rapidement possible et j'ai faillit me faire écraser en essayant d'attraper un taxi.

Deux semaines sans son corps, c'était beaucoup trop long!

jeudi 18 juin 2009

Casual flirt!

Pour faire un petit retour sur samedi et mes collègues de travail:

J'ai focalisé sur Mr.Grand-blond, mon beau serveur. On a eu des petits échanges de regard, des petits flirts et même des séquences romantiques, notamment quand on a admiré le coucher de soleil et les feux d'artifice du samedi. Le tout est resté très casual.

Ce même soir à la terasse, j'ai eu une petite visite surprise de Mr.Crazy, directement descendu de sherbrooke. Il passait la fin de semaine en ville et comptait passer son samedi soir en moi (!)

Quand mon shift s'est terminé, Mr. Grand-blond m'a lancé à la blague "bon! tu fais quoi? tu viens tu chez nous!"

J'ai adoré cette blague.

J'ai rien répondu et je suis partie rejoindre Mr.Crazy (J'ai tout l'été pour travailler sur Mr.Grand-blond...je ne vais quand même pas succomber si vite!!)

samedi 13 juin 2009

Mon Bed-in.

J'ai fait un petit bed-in avec Mr.OH-MY-GOD il y a quelques semaines...

Je l'avais rejoint au bar où on se retrouve toujours, avec en poche, tout le matériel euphorique nécessaire pour qu'on passe un bon moment.

Après quelques bière, on avait marché jusqu'à chez lui, non sans difficulté puisque mon Mr.OH-MY-GOD est un peu fou et qu'il traîne beaucoup, parle beaucoup, s'arrête beaucoup, et commente tout ce qui est possible d'être commenté sur le chemin.

Une fois bien au chaud, on avait commencé par prendre quelques photos sur son balcon au 10e étage qui offre une vue superbe sur le mont-royal, le centre-ville et le parc Jeanne-Mance. On essayait de prendre une photo de nous deux mais à tout coup, il manquait soit moi, soit lui sur le cliché. Sur la seule qu'il avait finalement réussi, j'étais horriblement poquée, les yeux rouges, les cheveux grichus, et la bouche entrouverte. Il avait insisté pour la garder.

On avait vite délaissé la camera pour se transporter sous la douche, puis dans son lit. Les euphorisants que j'avais apportés faisaient bien leur travail.

Je pensais passer la nuit là et aller au travail le jour suivant. Lui aussi pensait à peu près faire pareil.

Le lendemain matin, on ne dormait toujours pas. On avait pris deux douches et un bain. On avait défait son lit de toutes les façons possibles. Il restait juste le matelas. Même le drap contour n'avait pas su résister. Le travail a appelé pour me dire que vu la température, je n'avais pas besoin de rentrer. J'ai vu ça comme un coup de dieu (merci merci bon dieu!).

lorsque l'après-midi arriva, j'étais toujours aussi euphorique. Lui aussi. On était en train de relire des vieux textes qu'il avait écris et de vieux dessins qu'il avait gribouillé quand Mr.OH-MY-GOD a décidé d'appeler un ami pour se faire remplacer au travail. En cinq minutes, c'était réglé. J'avais l'impression d'avoir toute la vie devant moi.

Dehors, il pleuvait très fort.

Vers 19h on s'est finalement endormis. Jusqu'au lendemain matin, 10h. On a dormi comme ça, 15 heures en ligne, collés ou pas collés. Ça a passé d'un coup. Il est partit au travail et m'a laissé me prélasser au lit.

Une fois seule dans son appartement, j'ai effacé notre photo sur laquelle je me trouvais affreuse et j'en ai repris une de moi, au lit, sur laquelle on pouvait voir mes fesses nues. Ça ferait un bien meilleur souvenir.

Satisfaite, j'ai laissé la camera sur sa table de chevet et je suis rentrée chez moi.

Jeux vs Réalité

Je suis bonne pour déambuler dans les rues de Montréal avec les talons les plus hauts et je suis capable de porter des petites robes en soie colorées même quand il fait -40 C dehors...

Je suis capable de la jouer jet-set en fréquentant les bars les plus branchés de Montréal, je suis capable de m'inviter dans une limousine, me faire payer des verres, je suis capable de trouver des mecs à mes copines... je suis même capable de me faire offrir des lifts gratuits quand je n'ai plus un sous et que les chauffeurs de taxi ont pitié de moi avec mes talons...

J'excelle dans l'art de demander des cigarettes (avec le sourire) et de flirter avec les employés des bars que je fréquente. Je suis bonne pour agencer mes tenues, question d'être à la fois sexy et élégante.

J'ai le don de trouver des party/after party hors du commun, des grands lofts dans le vieux Montréal ou des entrepôts dans des secteurs plus reculés où la fête continue jusqu'au matin parce que je suis aussi bonne pour ne pas aller me coucher quand arrive 3h am et que les bars ferment leurs portes.

Toutes ces choses me semblent ridiculement faciles puisque...c'est un gros gros jeu pour moi.

Un jeu qui n'a aucun rapport avec la réalité. Aucun rapport avec la VRAI vie que je mène.

Je me retrouve donc aujourd'hui, samedi, à me ronger les ongles et à stresser d'avance car ce soir, je travail avec non pas un, mais bien TROIS prospects qui m'intéressent.

Pour de vrai vrai. dans le genre "vrai vie". Vrai comme j'ai pas l'habitude.

Je me sens comme une tite-fille venue de nul part qui veut conquérir le monde entier du haut de ses trois pommes à lulu...quelque chose dans le genre.

Je ne peux pas me sauver en m'engouffrant dans un taxi si je me plante. eeeh Non! Ce sont mes collègues de travail et j'ai 3-4 mois à passer en leur compagnie. Je ne peux pas non plus noyer mon embarras dans les gin-tonics...je dois rester lucide pour bien travailler. Quoiqu'il arrive je ne pourrai pas simplement me sauver et appeler mes copines pour en rire, transformer l'histoire en blague, changer la donne, modifier les souvenirs et espérer ne plus jamais y repenser...

...

Pas grave, je fonce quand même!!

vendredi 12 juin 2009

Entendu cette nuit...

En voiture, à 3h37 am, en sortant de la banquise...

(Moi) : Mmm...poutine poutine
(Ami) : Tu manges quand même pas de la poutine avec tes doigts?
(Moi) : Ben oui, ça me rapproche de mes origines...tu sais, revenir à la base, à l'essentiel...
(Ami) : ...
(Moi) : Ah ben tiens! un petit bout de saucisse...je ne me suis jamais sentie aussi proche de mes origines.......
(Ami) : !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

mardi 9 juin 2009

La femme de ma vie

Si il y a quelqu'un qui partage mes nuits ces temps-ci, c'est bien elle...
Elle s'appelle Cheval