mardi 13 octobre 2009

Un bref retour, un bel adieu.

Je n’avais pas encore eu le courage de l’écrire, mais il y a trois semaines, j’ai revu Mr.oh-my-god. On s’est croisé dans un bar par hasard. J’étais avec quelques connaissances et lui, il était seul.

On est d’abords resté chacun de notre côté mais, inévitablement, on s’est retrouvé ensemble dehors et je me suis lancée :

-Donc, hum….ta copine…qu’est-ce qui se passe avec elle?
-Aaah! Je ne veux même pas en parler…

C’est terminé? Ça va mal? Ça ne va pas comme il voudrait?

Les questions se sont bousculées pendants quelques secondes dans ma tête, mais j’ai décidé de croire à la première option.

On a commencé à marcher vers la ruelle, de façon automatique, sans même se consulter. Une fois dans la pénombre, j’ai retrouvé sa chaleur, ses bras, son souffle, sa bouche son torse, ses cheveux. C’était sauvage et surtout, très indécent pour une petite ruelle du plateau.

Je savais qu’on se retrouverait.

Quand on a réalisé que la ruelle ne serait pas suffisante pour célébrer nos retrouvailles en beauté, on s’est retrouvé dans un taxi, direction chez lui.

Ça me faisait drôle de réintégrer son appartement. Je ne pensais pas y remettre les pieds aussi vite. Tous nos souvenirs, les moments intenses vécus dans chaque pièce… Tout ça m’est revenu en tête.

On a passé des heures sans dormir, à faire honneur à notre histoire, à reprendre où on avait arrêté, à rattraper les manques ressentis dans les derniers mois.

Vers 8 heures du matin, alors que j’allais m’endormir, il m’a avoué que lui et sa copine étaient encore ensemble. Je ne savais pas trop quoi penser. Ma tête était trop engourdie.

On a conclu que je serais mieux de rentrer chez moi puisque (encore pire) elle avait les clés et pouvait arriver à tout moment.

Pour se faire pardonner de me faire partir aussi tôt le matin, Mr.Oh-my-god m’a donné un chandail que je pourrais garder en souvenir de lui et un petit canard jaune en plastique, pour aucune raison précise.

Rendu chez moi, j’ai enfilé son chandail qui avait son odeur et j’ai surnommé le canard au nom de Mr.Oh-my-god. Je l’ai ensuite donné à mon chien qui s’est fait un réel plaisir de l’adopter.

Alors que je me glissais dans mon lit, j’ai pensé à sa copine. Mr.oh-my-god m’avait avoué qu’elle me voyait comme une menace. Elle avait eu raison. J’étais un peu troublée pour elle. Je me suis donc endormie en me faisant la promesse de ne plus jamais le revoir sans être certaine qu’il soit célibataire.

3 commentaires:

Lilas a dit…

Aie aie! C'est terrible les t-shirt sentant le souvenir d'homme :)

merci pour le lien mademoiselle, t'es fine!

Patrick Duval a dit…

J'espère qu'il a payé le taxi au moins! ;)

La Shirley a dit…

Ouille ...