lundi 24 août 2009

Hier j'étais chaude

Ok, first, j’adore ce blog.

Je me sens toujours mieux quand je réalise qu’il y en a d’autres qui comme moi, considèrent que la vie sans alcool, c’est moins plaisant. Alors pour leur faire un petit hommage, c'est mon tour d'être chaude.

Donc hier j’étais vraiment chaude. J’avais commencé à boire au travail. Au début, j’y allais de façon subtile, refusant d’abords gentiment les verres des clients puis, « puisqu’ils insistaient » et que « le client à toujours raison », ben je leur proposaient de me verser un verre (et tant qu’à y être, d’en verser beaucoup) et de le laisser sur la table. Ensuite, discrètement, lorsque je passais proche de ces généreux clients, j’en profitais pour caler le verre et demander un re-fill.

Après quatre ou cinq verres, j’avais pas mal aidé à vider leur bouteille. Je me disait qu'au fond j'étais rentable pour le bar parce qu’inévitablement, ils ont acheté une autre bouteille. La soirée était loin d’être fini.

Ma vigilance a baissé d’un petit coup après le 1/3 de la bouteille de vodka que je m’étais enfilée. La table de mon poste commençait à être remplie de verres de couleurs différentes avec des pailles de toutes les grandeurs. Je crois que mon boss a commencé à comprendre que m’enfilais pas juste des Shirley Temple quand il a vu que je buvais dans des petits verres à apéritifs avec des longues pailles qui servent aux pichets de sangria. Au moins il a rien dit. L’été achève et il m’aime bien, ce qui a fait qu’il a pas voulu briser notre lien de confiance en allant inspecter le contenu de mes verres. J’ai eu deux secondes de culpabilité parce que ça faisait deux-trois heures que je n'étais plus vraiment digne de sa confiance.

Pour noyer mon petit sentiment guilty, rien de mieux qu’un bon shooter de Jack que le gars de la sécurité m’a gentiment offert. Je sais pas si il savait que c’était pas tout à fait mon premier verre de la soirée mais il croyait vraiment bien faire en m’offrant un « petit quelque chose à boire».

C’est quand un client s’est mis à m’offrir des Black Russians que mon estomac a décidé de me faire part de son opinion. Pas un mal de cœur (en fait oui, un peu) mais surtout des tiraillements intérieurs qui m’empêchaient de rester debout. J’avais envie de me coucher en petite boule sur le plancher du bar (et sachez que pour avoir envie de se coucher sur un plancher aussi sale, faut vraiment que ça fasse mal).

Là dessus, tout le monde y est allé de son opinion :

-les mélanges! Les mélanges! Toujours pareil!! Faut pas mélanger (le gars de la sécurité)

-Moi je pense que c’est le staff meal…c’était moyen frais aujourd’hui (une serveuse)

- Ben bois de l’eau! Bois de l’eau! (le client des black russians)

- Vas tu être correct pour qu’on aille quand même chez moi après notre shift? (Mr.grand-blond, un peu inquiet)

Finalement, en faisant promettre à Mr.grand-blond qu’il y avait de l’alcool qui nous attendait chez lui, j’ai pris mon mal en patience et j’ai enchainé des vodka soda en lui promettant que même s’il devait me trainer par les cheveux, on finirait dans son lit.

Sur cette belle image romantique, on a repris le travail. Heureusement, il restait juste 15 minutes avant le last call et les vodka soda faisaient l'effet d'un bon Pepto Bismol sur mon mal de ventre.

Je me rappelle plus trop comment j’ai fait pour closer mais je sais que je me suis retrouvé dans le lit de mon beau collègue parce que je suis là en ce moment et que j’ai un peu mal au cuir chevelu.

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