chaude nuit...

Une nuit au Guatemala...
6 janvier 2007
Il fait chaud. Il fait humide, ça sent bon.
On roule dans Guatemala city.
on est 7 dans la voiture. 2 en avant, 3 en arrière et 2 dans le coffre (ouvert sur l'intérieur quand même!)
On tourne en rond pour trouver du stationnement...
On trouve!
On deal avec le gars qui nous offre de surveiller la voiture pour la nuit (ça marche comme ça...et si tu veux pas payer, il vole la voiture...)

Il est 20h45 (maudit que les guatemalteques sortent tôt!)

On arrive à la porte du Genetic, le seul bar gay du Guat.
Le portier, trop cool (et trop gay) me demande ma carte en me disant:
"si la estoy viendo, es para conocerte mejor!" (si je suis en train de la regarder, c'est juste pour mieux te connaître) suivis d'un méchant regard cochon/coquin que seul un gay peut faire à une fille...

Une fois à l'intérieur, c'est fou! même à Montréal j'avais jamais vu une place aussi belle...
On demande du Madona au DJ qui se fait une joie de nous en mettre deux minutes plus tard
On danse comme une vrai gang de fille excitées au milieu d'un bar gay...

On rejoint ensuite des amis dont l'orientation sexuelle ne me laisse aucune chance...pas grave, je suis pas venu pour ça!

C'est ce que je pensais...

Un ami me présente Pablo. J'apprends au courant de la soirée que Pablo est:
-trop beau pour être vrai
-bisexuel (aah! j'ai des chances!)
-différent des autres: il n'aime pas le reggaeton (in-cro-ya-ble)
-Cheerleader (faut le faire...trouver un gars cheerleader au Guatemala...)
-pas guatemaltec MAIS un mélange (ooohhhh!! ça c'est le meilleur!) Égyptien-Mexicain

beau package deal!

Zut! Les bars ferment à 1hr. au Guatemala (c'est pour ça qu'ils commencent tôt!)

Solution: il y a toujours un "after-party" qui s'organise chez quelqu'un et tout le monde continue à boire (parce qu'en plus, c'est possible d'arrêter au On the run acheter du rhum à 2h du matin...)

Cette fois, on se retrouve dans l'appartement d'un gars beaucoup trop cool, un peu trop cocaïnoman et vraiment très déluré, rétro et funky! On ne se croit plus du tout en Amérique latine. La déco est malaaade! C'est vrai, les gays ont le don...

Et c'est donc au milieu cette effervescence, de la drogue et de l'alcool, du flou, des rires, de la musique, et des gens qui dansent, que je découvre...

Que Pablo a un perçing sur la langue...